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La pornographie est-elle une esthétique?
Quel que soit le registre d’exposition, fiction ou documentaire, la phénoménologie de l’activité sexuelle humaine en ses performances se heurte encore à un triple régime régulateur: le droit écrit, les usages et notre peur. De nos jours, en Occident, aucun arsenal juridique solide n’est opposable à la libre publication de textes érotiques regardés comme obscènes et souvent désignés, à tort, comme pornographiques. La censure effective, si jamais, provient du dispositif marchand, par exemple du prescripteur, comme le fait d’un refus de promotion.
Quel que soit le registre d’exposition, fiction ou documentaire, la phénoménologie de l’activité sexuelle humaine en ses performances se heurte encore à un triple régime régulateur: le droit écrit, les usages et notre peur. De nos jours, en Occident, aucun arsenal juridique solide n’est opposable à la libre publication de textes érotiques regardés comme obscènes et souvent désignés, à tort, comme pornographiques. La censure effective, si jamais, provient du dispositif marchand, par exemple du prescripteur, comme le fait d’un refus de promotion. Si ce genre de texte est à traduire, le locuteur-traducteur se trouve coincé entre divers critères de choix linguistiques et esthétiques: ce mot est-il ou non à proscrire? tel terme est-il vulgaire ou littéraire? à quel lexique dois-je souscrire (langue châtiée, langue parlée)?