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L’américanité canadienne-française au prisme du corps dans la poésie de Rina Lasnier

Lucie Picard
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Article paru dans L’expérience américaine du corps. Sens et sacré en littérature québécoise moderne, sous la responsabilité de Isabelle Miron, David Courtemanche et Marie Parent (2012)

La période de la Révolution tranquille constitue une saison particulièrement féconde au sein du parcours créateur de Rina Lasnier (1910-1997). Quatre recueils importants (ils seront par la suite retenus dans la rétrospective publiée en 1972 chez Fides) paraissent à cette époque, soit Présence de l’absence (1956), Mémoire sans jours (1960), Les gisants (1963) et L’arbre blanc (1966). Ces recueils représentent, dans une oeuvre au long cours (1941-1983), ce que j’appellerais la période engagée de la poète. Là plus que dans sa poésie précédente ou successive, en effet, l’originalité de l’imaginaire lasniéen ne consiste pas tant dans son adhésion explicite à une tradition religieuse en perte de consensus que dans la représentation polémique du processus de sécularisation.

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