Colloque, 22 mai 2014

Projections photographiques vs cinéma: clivage des dispositifs ou clivage social? Le cas de «La Houillère» de Gustave Marissiaux

Marc-Emmanuel Mélon
couverture
L’image en lumière: histoire, usages et enjeux de la projection. The Enlightened Image: History and Uses of Projection., événement organisé par Joanne Lalonde, Vincent Lavoie et Érika Wicky

«Les spectacles de projection photographique sont apparus à la fin du 19e siècle et vont se maintenir pendant un siècle. Pour que ce mode spectaculaire s’impose et rencontre un réel succès auprès d’un public important, il a fallu que convergent progressivement quatre séries culturelles, pour reprendre l’expression d’André Gaudreault, dont la généalogie historique a évolué dans des cadres sociaux différents. Ces quatre séries culturelles sont le spectacle vivant, à la fois bourgeois et populaire; les images translucides (vitrail, vues d’optique et diapositives); les dispositifs et techniques de projection (lanterne magique,  microscope solaire) et la photographie.»

Marc-Emmanuel Mélon est professeur à l’Université de Liège où il enseigne l’histoire et l’esthétique du cinéma, de la photographie et de la vidéo. Parmi ses publications, on retrouve les titres suivants: Gustave Marissiaux. La possibilité de l’art (1997), «Attraction, narration et culture de classe. Trois voyages dans la mine» (Revue belge du cinéma), Paradoxe, esthétique et ambiguités sociales du documentaire photographique: «La Houillère» de Gustave Marissiaux (1904-1905). Il prépare actuellement l’édition complète de «La Houillère» aux éditions de la Province de Liège.

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