Colloque, 16 novembre 2015
La base de données de Manovich: syntagme et paradigme
«Quel forme peut prendre le récit lorsque la narration est donnée à partir d’une base numérique? Comment la base de donnée articule-t-elle une dynamique particulière entre la narration et l’histoire dans un récit?»
Dans cette communication, Ariane Savoie résume un élément important de sa recherche autour de ce que Lev Manovich a soulevé comme réflexion dès 1998 dans Database as a Symbolic Form. Cette très brève description faite de ce petit corpus met en évidence non pas la nature médiatique des oeuvres, mais bien les similarités qui les lient dans l’exploration des formes narratives qu’elles ont pu générer à partir d’une base de données.
Ariane Savoie a fait des études universitaires en littérature, en scénarisation et en cinéma à l’Université du Québec à Montréal et à l’Université de Montréal. Elle est présentement étudiante au doctorat et écrit sa thèse en cotutelle entre l’UQAM (département de sémiotique, sous la supervision de Bertrand Gervais) et l’Université catholique de Louvain, sous la direction de Michel Lisse). Savoie est bénéficiaire d’une bourse de recherche PAI du gouvernement belge et participe dans le cadre de sa thèse de doctorat au projet international Literature and Media Innovations dirigé par quatre universités. Sa thèse de doctorat explore les relations entre récit et base de données dans des œuvres hypermédiatiques et dans les installations muséales.
La vidéo de cette communication a été réalisée par Alix Bonnet.