Colloque, 5 mai 2016

De Médée à Maleficent: la sorcière et le mal indécidable

Aurélie Chevanelle-Couture
couverture
Femmes ingouvernables: (re)penser l’irrévérence féminine dans l’imaginaire populaire contemporain, événement organisé par Joyce Baker et Fanie Demeule

«La figure de la sorcière et celle de la femme ingouvernable ne peuvent être abordées sans parler de la femme ingouvernable par excellence, la mythique Médée.

Ramenée de Colchide en Grèce en même temps que la précieuse Toison d’or, l’épouse de l’Argonaute Jason est l’étrangère, la divergente qui fait planer sur la société policée la menace du chaos. Par sa ruse autant que par son pouvoir surnaturel, cette redoutable magicienne, petite-fille du Soleil et avatar ancien de la Terre Mère, réussit à verser le sang des rois et à décapiter leurs états. Par la force, cette femme insoumise, cette mère dévoratrice porteuse de la sauvagerie de la nature, détruit la cellule familiale et sa structure.»

Aurélie Chevanelle-Couture enseigne le français au Collège de Rosemont et poursuit des études doctorales au Département de langue et littérature françaises de l’Université McGill. Sous la direction du professeur Normand Doiron, elle prépare une thèse intitulée «Médée comme mémoire du théâtre: poétique du mal».

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