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La lumière comme rythme du sujet dans «Des ombres portées». Exercice de poétique et de sémiotique tensive

Evelyne Gagnon
couverture
Article paru dans Textures lumineuses. Éblouissements, ombres et obscurités, sous la responsabilité de Shawn Huffman (2010)

L’écriture du deuil tente, selon Pierre Ouellet, de «dire l’indicible perte de la personne aimée». Le recueil Des ombres portées de Paul Chanel Malenfant en est un vif exemple. L’œuvre est divisée en quatre parties intitulées respectivement: «Douleurs », «Deuils», «Mystères de la nuit» et «Adieux». Elle met en scène un sujet plongé dans un processus de deuil, processus qui s’effectue dans un espace intérieur que ce dernier crée afin de se soustraire à la vérité d’un «réel» où la mort de l’être cher est irréversible. Le sujet aménage alors un lieu à l’intérieur de lui-même où il cherche à rejoindre cette «défunte», source même du manque, devenue objet du désir.

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