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Représentations et fonctions symboliques de la ville dans les films noirs. Miroir, miroir aux alouettes et vitre sans tain
Pierre Floquet
Article paru dans Écrire la ville, sous la responsabilité de Bertrand Gervais et Christina Horvath (2005)
En quittant les immensités naturelles et ouvertes de l’Ouest sauvage, les hors-la-loi des westerns investissent l’espace urbain, fermé, et s’y forgent un statut de gangster. Ils se construisent dans, par et pour la ville, ainsi que le laissent apparaître les films noirs hollywoodiens. À travers quelques exemples, il s’agira de mettre en perspective les représentations de la ville dans l’affirmation du film noir comme genre. Plus qu’un décor, la ville attire et leurre les individus, elle exacerbe et reflète leurs agissements et leurs espoirs (déchus). Parfois, elle laisse aussi entrevoir le point de vue des réalisateurs sur la construction sociale qui leur inspire un tel discours.
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