Journée d'étude, 2 juin 2017

La survivante ensauvagée: regards sur la «final girl»

Samuel Archibald
couverture
Gender/Genre: Liminalité et intersection dans la culture populaire contemporaine, événement organisé par Samuel Archibald, Megan Bédard, Jean-Michel Berthiaume, Catherine Côté, Fanie Demeule, Antonio Dominguez Leiva et Sarah Grenier-Millette

Ceci est une conférence d’aca-fan. Je me fais plaisir, mais je m’assume, aussi, en parlant d’un objet longtemps et peut-être encore considéré honteux, le slasher film ou film de maniaque, film de tueur à masque de goaler, qui a connu son âge d’or du temps de ma jeunesse, entre 1978 (la sortie de Halloween) et 1984 à peu près. Durant cette glorieuse époque, le film de slasher s’est imposé comme une véritable mine d’or pour les studios, qui se sont rapidement empressés d’exploiter le filon, jusqu’à l’épuisement, et qui ont produit au passage des œuvres plus ou moins immortelles comme Halloween 2, Friday The Thirteen un deux trois quatre cinq six sept huit et neuf, Just Before Dawn, My Bloody Valentine, The Prowler, The Burning, Silent Night/Deadly Night, Sleepaway Camp et autres Prom Night. Enfant des années 1980, j’ai toujours conservé une fascination pour ce genre mineur, méprisable, violent, misogyne et, de l’avis de plusieurs, indéfendable.

Il faut bien comprendre le contexte de l’époque, moralement conservateur, marqué par une certain reflux des excès (de sexe et de violence) du cinéma des années 70, mais aussi par une conscience critique de plus en plus accusée des soubassements idéologiques des œuvres.

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