Colloque, 13 mai 2015

La Dernière Cène dans le tableau vivant: de Pasolini aux pratiques actuelles

Mélanie Boucher
couverture
Raconter l’aliment. La gastronomie et ses récits contemporains, événement organisé par Marie-Christine Lambert-Perreault et Geneviève Sicotte

Ce livre retrace une histoire de l’utilisation des aliments dans les pratiques performatives. Des premières pratiques avec les futuristes dans les années 20 et 30 jusqu’à l’art relationnel puisque j’avance comme hypothèse que l’usage de la nourriture en art performatif avait été reconnu sur le plan théorique en bonne partie grâce à l’art relationnel. De sorte que, un genre qui est encore à définir, le tableau vivant, n’a pas encore été considéré. Pourtant, c’est un genre qui m’intéresse beaucoup.

La présentation d’aujourd’hui, qui n’est certainement pas en art visuel, mais en cinéma, me permet de rebondir sur cet intérêt pour le tableau vivant et voir comment sera utilisée dans le tableau vivant en prenant comme point d’ancrage une œuvre déterminante, soit La ricotta de Pasolini.

Mélanie Boucher est professeure en muséologie et patrimoine à l’École multidisciplinaire de l’image de l’Université du Québec en Outaouais. Spécialisée dans l’art du XXe et du XXIe siècles, elle poursuit une pratique en commissariat d’exposition. Elle a réalisé des expositions pour le Musée national des Beaux-Arts du Québec, la Galerie de l’UQAM, le Musée d’art de Joliette et, entre 2002 et 2005, elle a travaillé à la mise sur pied, au co-commissariat et à la direction de la publication de la première édition de Orange, l’événement d’art actuel de Ste-Hyacinthe, une triennale portant sur le thème de l’agroalimentaire. Elle a dirigé des livres et publié des textes dont plusieurs traitent de nourriture. Son livre La nourriture en art performatif.

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