Colloque, 27 mai 2022
Dénégations de la faute. Narrations régressives chez Joyce Carol Oates et Alex Marzano-Lesnevich
![couverture](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fwp.oic.uqam.ca%2Fwp-content%2Fuploads%2F2022%2F06%2Ftemptation_oil_on_canvas_120x100cm_2018-1-scaled-e1678912757222.jpg&w=256&q=75)
C’est dans une perspective narrative que cette communication se penche sur la nouvelle «Sang» –texte de fiction dans lequel un jeune homme est soupçonné du viol d’une fille mineure; or rapidement, il s’agit de plusieurs filles, de récidives– et le récit journalistique L’empreinte –qui greffe l’histoire personnelle de l’autrice, agressée sexuellement par son grand-père dès l’âge de 5 ans, à une enquête documentaire sur le viol et l’assassinat du petit Jeremy Guillory en Louisiane en 1992– afin d’observer comment Joyce Carol Oates et Alexandria Marzano-Lesnevich aménagent, par narrations régressives, un espace pour la faute –ou plutôt, pour distiller la faute.
Remerciements à Marie-Pier Lafontaine pour ses observations et réflexions sur le texte «Sang» de Joyce Carol Oates, dans le cadre des travaux de l’équipe de recherche pour le projet «Vers une théorie-pratique de l’excès de fiction: distorsions, disjonctions et déviations narratives» (CRSH, 2018-2022, chercheure: Cassie Bérard).