Colloque, 13 mai 2016
Ce que le dessin dit de l’écriture: réflexivité du style dans les adaptations du «Château» de Kafka par Olivier Deprez
![couverture](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fwp.oic.uqam.ca%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F11%2Ftransmedialite-adaptation.png&w=256&q=75)
«Kafka est un auteur qui a inspiré de nombreux auteurs de bandes dessinées. Que ce soit par l’adaptation ou la citation.
Parmi toutes ces adaptations, celle qui m’a le plus interpellé est celle d’Olivier Deprez qui a fait une adaptation en gravure sur bois de 230 pages. La radicalité de sa technique posait vraiment question.
De plus, en recherchant la genèse de ce projet, il apparut qu’il a essayé différentes formes, différentes voies esthétiques pour arriver à cette adaptation. C’est-à-dire qu’il ne s’est pas posé simplement la question de comment transposer la trame narrative du Château en bande dessinée, mais il s’est aussi posé la question à savoir comment faire transparaître le style de Kafka à travers le style de dessin.
Je vais comparer deux adaptations, une première qui a été finalement abandonnée et qui est radicalement différente de la seconde en gravure sur bois.»
Jean-Charles Andrieu De Levis est doctorant à l’Université Paris-Sorbonne (Paris 4). Son sujet de recherche est la révolution esthétique et éditoriale des années 1990 en France.