Cahiers Figura, numéro 38, 2015

Les douze travaux du texte

Anne-Marie David
Pierre Popovic
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La sociocritique et l’ethnocritique ont plusieurs actes en commun: penser le texte en interaction avec la semiosis sociale, lire la «mise en texte» comme lieu d’un travail sur les représentations et saisir les «altérités du texte» dans le mouvement du sens qu’elles engagent. Elles ont toutefois développé des hypothèses, des concepts et des propositions herméneutiques qui ne sont pas les mêmes et qui appellent confrontations et évaluations. C’est à ce travail de réflexion que se destine ce cahier. La rencontre de l’ethnocritique et de la sociocritique dont il rend compte est une première, ce pourquoi il allie le travail d’information théorique, la critique réciproque, les lectures in vivo et une présentation des recherches en cours.

Avec des textes d’Émilie Brière, Pierre-Olivier Brodeur, Véronique Cnockaert, Anne-Marie David, Sophie Dumoulin, Djemaa Maazouzi, Sophie Ménard, Sophie Pelletier, Vicky Pelletier, Pierre Popovic, Jean-Marie Privat, Marie Scarpa, Josias Semujanga, Marie-Christine Vinson et Bernabé Wesley.

Articles de la publication

Anne-Marie David

Introduction

Penser le texte dans son interaction avec la semiosis sociale qui l’environne, lire la «mise en texte» (Claude Duchet) comme lieu d’un travail sur les représentations, saisir dans le mouvement du sens qu’elles engagent les «altérités du texte» (Mikhaïl Bakhtine) sont des actes communs à la sociocritique et à l’ethnocritique. Si leurs ailes s’éploient partir des mêmes intentions heuristiques -ce qui mène de fait les chercheurs attelés à l’une et à l’autre à pouvoir discuter les résultats de leurs travaux dans la concrétude de l’acte de lecture effectué-, elles ont développé des hypothèses, des concepts, des outils notionnels, des segments de méthode, des manières de saisir le continuum du texte avec ce qui le nourrit, des tendances et des propositions herméneutiques qui ne sont pas exactement pareilles et qui appellent aujourd’hui des comparaisons, des confrontations, des évaluations réciproques.

Pierre Popovic

De Marx à Bakhtine. Ethno- et sociocriticiens, qu’est-ce qui vous fait marcher?

Dans la discussion qui suivit les communications de Marie Scarpa et de Pierre Popovic au Symposium international de sociocritique de Paris en décembre 2011, Henri Mitterand, qui présidait la séance, rappela que les conditions d’émergence de la sociocritique étaient très différents de celles de sa pratique actuelle. Sa remarque touchait -avec raison à mon sens- tous les participants de cette rencontre, puisqu’elle disait ceci: “Nous avions l’ambition de fonder une esthétique marxienne et de participer ainsi à un changement social dont le marxisme nous apparaissait comme le point de départ philosophique et politique.”

Jean-Marie Privat

Ethnocritique. Signes de naissance

Une hypothèse heuristique naît de/dans une configuration scientifique et culturelle qui s’inscrit elle-même dans une relative longue durée intellectuelle et politique. Ce sont quelques éléments de cette dynamique que synchronise et syncrétise à sa façon l’ethnocritique que je me propose de mettre au jour ici.

Marie-Christine Vinson

Ethnocritique et littérature de jeunesse

L’ethnocritique, par les orientations qu’elle propose et le regard qu’elle porte sur les textes, permet de mettre en valeur certains enjeux constitutifs de la littérature de jeunesse. Les quelques exemples qui suivent se veulent représentatifs de cet intérêt évident.

Djemaa Maazouzi

Ethnocritique. Des racines et des ailes du postcolonial

Les points d’intersections entre ethnocritique et critique postcoloniale (qui pour moi peut épouser la perspective sociocritique) sont nombreux. Ils se situent, d’une part, dans la prise en compte de la notion de “culture”. Pour cela, il faut garder en tête l’édifiante manière avec laquelle Jacques Derrida, dans Le Monolinguisme de l’autre, montre que “toute culture est par définition coloniale, à la fois appropriatrice et expropriatrice (“culture” et “colonie” sont d’ailleurs, en latin, un seul et même mot, du latin colo, colere, cultu)”. D’autre part, ils apparaissent dans la grande attention accordée à certains concepts bakhtiniens: la polyphonie, l’hybridité, le dialogisme.

Josias Semujanga

Le récit colonial dans le roman africain. «Paradis» ou la reconfiguration de la modernité

Des oeuvres africaines évoquent depuis le début l’événement transformateur que la Colonisation a été dans l’histoire moderne du continent. Des dramaturges, essayistes, romanciers et poètes débattent du rôle de la littérature dans le vaste projet intellectuel visant à penser la modernité africain et leurs oeuvres montrent la conception de la modernité qu’ils se font et souhaitent pour le continent, conception qui change avec les moments historiques. S’il est entendu que la notion de modernité se limite ici à la façon dont une société donnée et à une époque donnée pense son avenir et donc se définit dans sa différence avec des époques précédentes, il est aussi important de souligner la fonction de la littérature dans la modernité comme conscience d’un changement à travers l’histoire d’une communauté.

Émilie Brière

Lecture critique de «Entre broderie et conterie…, Le rêve» de Marie Scarpa

L’article “Entre broderie et ‘conterie’…, Le rêve” de Marie Scarpa est une études préliminaire à son essai L’éternelle jeune fille. Une ethnocritique du Rêve de Zola. Initialement paru en 2004, cet article a été sélectionné pour figurer dans l’anthologie L’ethnocritique de la littérature. On peut considérer qu’à ce titre, il exemplifie les présupposés épistémologiques et les protocoles d’analyse propres à cette discipline.

Marie Scarpa

À propos de «Marseille, du couple mythique et du SDF au flâneur» de Pierre Popovic

C’est à partir de la notion d’imaginaire social que Pierre Popovic construit sa lecture de la ville de Marseille dans un corpus de romans contemporains dont les auteurs se caractérisent tous par le fait d’être eux-mêmes des Marseillais. L’imaginaire social prolonge, dans la lignée des travaux de Régine Robin et dans une veine plus textualiste, le concept de “discours social” de Marc Angenot.

Pierre Popovic

En lisant Guillaume Drouet

Au départ de «Marier les destins», Guillaume Drouet conteste l’idée que les échanges culturels se dérouleraient du haut vers le bas, c’est-à-dire de la littérature vers la culture commune en une sorte de percolation descendante, ainsi qu’une doxa académique de longue durée s’est complu à le penser. Il pose au contraire qu’il existe des “interactions […] ascendantes” dans ces échanges. De là dérivent les deux buts de sa lecture des Misérables: procéder à une «relégitimation de la culture populaire» et mettre en place une «dialogisation des univers symboliques». Parce qu’ils sont «un roman sur le peuple et par le peuple», «Les Misérables» sont un texte idéal pour les atteindre.

Jean-Marie Privat

Variations ethnocritiques sur un incipit sociocritique

«Pour une socio-critique ou variations sur un incipit» est le titre du fameux manifeste que Claude Duchet publie en 1971 en ouverture du premier numéro de la revue Littérature. Dans cet article fondateur, au style à la fois brillant, pédagogique et combatif, Duchet définit l’objet de la sociocritique comme l’économie sociale du texte; étudier le “logos du social” en littérature visera dès lors à analyser le code social dans le code poétique, ou mieux à penser le code poétique comme code social, au plus loin d’une doxa lettrée sorbonicole et positiviste (incarnée selon ses adversaires de l’époque par Raymond Picard) comme du formalisme chic et théoriciste de la revue maoïste Tel Quel.

Anne-Marie David

D’une constellation dialogique

En guise d’entrée en matière à ce commentaire de l’article “Son auberge n’était pas à la belle étoile… Introduction à une ethnocritique de Rimbaud” de Jean-Marie Privat, j’aimerais revenir -brièvement- sur l’article que commente pour sa part Jean-Marie Privat dans ces pages. Les réflexions hybrides proposées ici invitent en effet à des rapprochements critiques judicieux et ces deux textes ont, me semble-t-il, beaucoup en commun.

Véronique Cnockaert

Oralités/Littératies/Littératures

Au commencement était le Verbe. Ces quelques mots, que l’on retrouve au premier verset du Prologue de l’évangile selon Jean, contiennent l’essence de l’incipit de la Genèse, soit que la création du monde et de l’humanité a d’abord été le résultat de la Parole de Dieu. Si nous évoquons ici le récit biblique du grand Début, ce n’est pas pour discourir de la dimension mythique ou religieuse du pouvoir d’engendrement du Verbe divin, mais plutôt pour rappeler cette profonde conviction de l’homme: la parole a quelque chose d’originel.

Pierre Popovic

Le Tour au fil des oeuvres

En novembre 2005, au beau milieu des incidents graves qui marquèrent «l’incendie des banlieues», le président Chirac qualifia la situation en ces termes lors d’une adresse télévisée à la Nation; «C’est une crise d’identité nationale, une crise des valeurs républicaines, une crise des repères culturels.» Il est probable que, dans l’esprit de l’énonciateur, ces propos n’avaient qu’une portée circonstancielle et limitée dans le temps.

Marie-Christine Vinson

La promenade à l’envers sur l’âne. Une pratique coutumière, un motif folklorique, une scène de littérature de jeunesse

Le point de départ de cette réflexion est la découverte assez inattendue d’une illustration et d’un court texte rendant compte d’une pratique coutumière de genre charivarique dans un roman pour la jeunesse du XIXe siècle. Paru en 1868 chez Hachette dans la bibliothèque rose, «Diloy le chemineau» de la comtesse de Ségur donne à voir et à lire aux jeunes lecteurs une promenade à l’envers sur un âne ou asouade, scène rituellement organisée pour stigmatiser les maris battus par leurs femmes.

Anne-Marie David

Les représentations littéraires du travail (1945-2012). Une thèse sociocritique

La rentrée littéraire française de 2010 a été l’occasion de la parution de plusieurs romans sur le monde du travail. Le jeune narrateur de «Libre, seul et assoupi» de Romain Monnery relate avec humour ses premiers démêlés avec le marché de l’emploi, tandis que «L’Enquête» de Philippe Claudel décrit sur le mode kafkaïen une Entreprise tentaculaire où les suicides se multiplient. Nathalie Kuperman et Thierry Beinstingel, quant à eux, traquent dans «Nous étions des êtres vivants» et «Retour aux mots sauvages» le langage et les discours structurant la tragédie salariale quotidienne des anonymes et des sans-grade.

Sophie Ménard

Démon du midi et crime canulaire. «La Petite Roque» de Maupassant

«La Petite Roque» de Maupassant, publiée en 1885, est l’histoire d’un crime, perpétré par le maire d’un village normand, M. Renardet, qui viole et assassine une paysanne, la petite Roque, âgée de douze ans. Après le meurtre, il est hanté par sa victime et finit par se suicider pour échapper à la hantise. Notre propos est de montrer que ce texte valorise une continuité entre les frontières de la nature et la culture, du domestique et du sauvage, des mondes des morts et des vivants, et, enfin, de la jeunesse et de la vieillesse.

Vicky Pelletier

À défaut d’ensauvagement, la sauvagerie

Dans «Running Wild» («Sauvagerie» en traduction française), paru en 1988, J. G. Ballard s’intéresse au phénomène des communautés fermées. Ce récit prend la forme d’une enquête menée par un consultant psychiatre adjoint de la police de Londres, Richard Greville, qui doit faire la lumière sur un massacre sordide resté inexpliqué: au matin du 25 juin 1988, tous les adultes présents à Pangbourne Village, une communauté fermée située dans la banlieue de Londres, sont assassinés à quelques minutes d’intervalle, tandis que les treize enfants, âgés de huit à dix-sept ans, sont portés disparus.

Sophie Pelletier

La pourriture des perles. Le désir de «Chérie»

En 1881, au début de La Maison d’un artiste, Edmond de Goncourt explique sa passion pour les bibelots et objets d’art: «Pour notre génération, la bricabracomanie n’est qu’un bouche-trou de la femme qui ne possède plus l’imagination de l’homme.» D’emblée, ce désintérêt affiché envers les femmes entre en contradiction avec le sujet principal de la quasi-totalité des romans qu’Edmond et son frère Jules ont fait paraître: que l’imagination des Goncourt ne soit plus “possédée” par la femme ne les a de toute évidence nullement empêché de faire le portrait des Germinie Lacerteux, Manette Salomon, Madame Gervaisais ou La Fille Élisa, vaste galerie d’héroïnes qui, de Soeur Philomène (une religieuse) à La Faustin (une femme de scène), semble chercher à épuiser tous les types féminins.

Bernabé Wesley

«Rigodon» de Céline. La sociocritique devant une oubliothèque de l’histoire

Par son objet, ses hypothèses heuristiques et sa problématique générale, la sociocritique est une herméneutique de la socialité des textes. Elle a pour but premier de dégager et d’analyser les liens cotextuels et les dynamiques d’interaction qui relient les textes à leur semiosis sociale environnante à partir des caractéristiques scripturales dans lesquelles celle-ci prend forme. Cette perspective d’analyse suppose une prééminence du texte qui favorise le particulier sur le général et part du principe que les formes langagières d’un texte prévalent sur leur contenu, dans la mesure où c’est d’abord en elles que peut se lire «la présence au monde» et la capacité d’invention de la littérature à l’égard du social.

Pierre-Olivier Brodeur

Autour d’une tête de mort. Essai d’ethnocritique d’un roman édifiant

Les romans édifiants de l’Ancien régime -des fictions narratives en prose qui affichent clairement leur but apologétique- forment un corpus particulièrement propice à l’analyse sociocritique, puisqu’ils s’appuient sur différents types de discours (religieux et littéraires), qu’ils travaillent dans le but de créer de nouvelles représentations littéraires. Dans l’esprit de cet ouvrage, nous avons voulu explorer certains concepts développés par l’ethnocritique, le concept d’embrayeur culturel et celui d’intersigne, en les utilisant dans l’étude d’un des romans édifiants les plus emblématiques de la Contre-Réforme: «Floriane, son amour, sa pénitence, et sa mort».

Marie-Christine Vinson

Sur Jean Echenoz, «14»

L’extrait choisi -le début du roman- se termine par cette «Aures habet, et non audiet» («Ils ont des oreilles et n’entendent pas»), qui est une référence à la Bible et à «Quatrevingt-treize» de Victor Hugo. Si cette citation joue le rôle d’une prophétie, la lecture peut alors se pratiquer comme une sorte de mantique qui permet de retrouver le faisceau des intersignes, des signes annonciateurs d’un événement dramatique (la guerre, la mort, les morts), présents dans le texte.

Bernabé Wesley

«Où vont les vaisseaux maudits?» de Marie Cosnay

Aux premières lignes d’«Où vont les vaisseaux maudits?», le narrateur évoque le sentiment que la mémoire collective se réduit désormais à une accumulation d’archives dénuée de sens: «Je me suis installé dans la petite salle que l’on appelle salle des archives alors que depuis longtemps il n’y a plus d’archives mais des dossiers à classer». À cette hypermnésie archivale où l’empreinte du passé sur le présent est quelque chose de figé, la prose de Marie Cosnay oppose un texte fait de spirales de fictions, d’imbrications sémantiques et de figures mystérieuses.

Jean-Marie Privat

Scénographie militante de l’obscène

«Baise-moi» de Virginie Despentes s’ouvre sur deux citations de mauvais augure, mises en exergue. L’une d’origine incertaine oppose brutalement “amour” et “sexe”, l’autre est extraite de Souvenirs de la maison des morts de Dostoïevski: «Et parce que tu es tiède […], je te vomirais par ma bouche.» Le roman se clôt par cette phrase à la fois fataliste et sibylline -«On croit pouvoir y échapper.» Notre hypothèse de lecture est que l’omniprésence polymorphe de la violence physique et symbolique qui parcourt le roman prend toute son insupportable abjection dans la dialogisation de langages et d’univers apparemment très hétérogènes.

Sophie Ménard

Fafa au pays du Père Noël. Microlecture ethnocritique d’«Éboueur sur échafaud» d’Abdel Hafed Benotman

Notre propos est de montrer que l’incipit d’«Éboueur sur échafaud» de Benotman se caractérise par une hybridation et une pluralité culturelles. Relatant un rite fondateur de la virilité, celui de la circoncision, le premier chapitre allie la traversée rituelle musulmane à la fête chrétienne de Noël, dans un jeu subversif et poétique de belligérance culturelle.

Pierre Popovic

Note de lecture sur l’incipit d’«Éboueur sur échafaud» d’Abdel Hafed Benotman

Sa première phrase branche le roman d’Abdel Hafed Benotman sur l’une des cinq dimensions de l’imaginaire social, la cognitivité. Pour le tout jeune Faraht Bounoura, dit Fafa, petit dernier de la famille Bounoura, c’est une révélation: «Le savoir -lire et écrire- ne lui servait à rien.» Voilà mise à mal l’une des évidences doxiques contemporaines les plus consensuelles. Savoir lire et écrire est un droit de la personne humaine pour l’Unesco, la République se fait un devoir d’en garantir l’apprentissage pour tous, l’accès à la culture écrite est de longue date une des premières conditions à l’intégration dans une société comme celle de la France.

Marie Scarpa

«À cette heure et en ce lieu…» Micro-lecture ethnocritique de «Dans la solitude des champs de coton»

Connu pour l’écriture très narrativisée voire très poétique de ses didascalies, Koltès choisit pour Dans la solitude des champs de coton de ne faire figurer aucune indication scénique. C’est la parole des deux personnages, un Dealer et un Client, qui construit l’espace et le temps dans lesquels se déroule l’action: un unique dialogue dont l’enjeu est la question même de la possibilité de l’échange. L’un propose sans dire ce qu’il offre exactement, l’autre refuse de mettre un nom sur son désir.

Anne-Marie David

Sur «Les pauvres» de Plume Latraverse

«Les pauvres» est une chanson composée de huit strophes de huit ou sept vers chacune, terminée par une chute d’un vers en suspens, soit une strophe à lui tout seul. Les vers sont généralement construits selon une structure anaphorique -«[les pauvres] font [quelque chose]»- de six ou sept pieds. Ce «modèle» est toutefois très souple et régulièrement brisé par l’insertion d’un vers plus bref, rendu non-anaphorique par l’élision du sujet, un complément en apposition ou l’utilisation du pronom «y».

Sophie Dumoulin

La (dé)raison symphonique de Rimbaud

À première vue, le poème «Les Ponts» d’Arthur Rimbaud peut évoquer, aux yeux du lecteur, le «dérèglement de tous les sens» dont le poète voyant s’est fait le héraut. Or, une lecture attentive, et sous un angle ethnocritique, nous permet de constater que, entre dérèglement des sens et (dé)raison graphique, il n’y a qu’un pont à faire.

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