Colloque, 9 septembre 2016

Actualité de Nietzsche: le cas des relectures féministes

Melissa Theriault
couverture
L’œuvre dans l’actualité de sa lecture, événement organisé par Benoit Jodoin, Valérie Savard et Johanne Villeneuve

«J’ai vu un décalage entre deux types de lectures [de Nietzsche]: c’est-à-dire celle proposée dans les milieux philosophiques anglophones et celles qu’on retrouve dans les milieux francophones. Je me suis donc demandé pourquoi Nietzsche était récupéré par les théoriciennes féministes américaines, alors qu’il tient des propos misogynes, et pourquoi il n’était jamais abordé sous cet angle chez les exégètes francophones y compris les commentatrices féminines.

Ma position de Québécoise me place dans une situation particulièrement privilégiée à ce sujet. Je suis située entre les deux et il est assez intéressant de voir la disparité.

Comment peut-on l’expliquer? Est-ce que ce sont les traits sociologiques liés à ces milieux? Aujourd’hui, je tâcherai de répondre à ces trois questions:

Est-ce que Nietzsche était réellement misogyne?

Est-ce que la femme et le féminin peuvent être vus comme des éléments positifs dans sa pensée malgré tous les commentaires misogynes?

Peut-il être utile quand même à une pensée féministe?»

Mélissa Thériault est professeure de philosophie à l’UQTR. Elle est impliquée activement dans les activités du Laboratoire de recherche en esthétique (UQTR), est également membre du LASTT-Laboratoire art et société terrains et théories (rattaché à l’INRS-UCS, Montréal) et collabore occasionnellement à la revue Spirale.

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