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La tentation du vide: Port Moresby et les signes dans «Un thé au Sahara» de Paul Bowles

Frédéric Lepage
couverture
Article paru dans Désert, nomadisme, altérité, sous la responsabilité de Rachel Bouvet, Virginie Turcotte et Jean-François Gaudreau (2000)

Le roman Un thé au Sahara (The Shelterillg Sky, 1949), de l’Américain Paul Bowles, présente l’histoire d’un couple, Port et Kit Moresby, voyageant en Afrique du Nord. La traversée de ce territoire les fait pénétrer de plus en plus profondément dans le monde arabe. Cette altérité, cette rencontre avec une autre civilisation, devient le prétexte à divers événements qui concerneront, entre autres, la relation de Port avec les signes. Dans son livre The Fiction of Paul Bowles, Johannes Willem Bertens affirme que Port est un nihiliste qui n’accorde pas de sens à la vie: «For Moresby lire has no meaning, no ultimate purpose». Si l’existence n’a pas de signification, qu’en est-il alors des signes? Nous aborderons la sémiotique de Port, problématique à plus d’un titre, dans deux situations complémentaires: dans sa relation avec la culture arabe et, ensuite, dans le délire causé par la typhoïde. Auparavant, nous définirons brièvement quelques concepts que nous utiliserons.

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