Article d'une publication
L’errance dans le cinéma de Mike Leigh ou l’odyssée des laissés-pour-compte du thatchérisme
Anne Lise Marin Lamellet
Article paru dans Errances, sous la responsabilité de Rachel Bouvet et Myra Latendresse-Drapeau (2005)
L’errance, qu’elle soit physique ou spirituelle, est un thème récurrent dans le cinéma de Mike Leigh des deux dernières décennies. Tous ses films sortis en salle ont pour cadre Londres et ses banlieues, lieux des pérégrinations des protagonistes qui souffrent tous d’un manque de repères dans leur vie professionnelle ou affective. L’errance peut donc se lire comme une métaphore de l’état d’anomie dans lequel se trouve la classe ouvrière britannique des années Thatcher et post-Thatcher. Elle se manifeste sous diverses formes et devient un principe créatif à la fois au niveau intra et extra-diégétique.
Pour télécharger le document :
Type d'article: