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11’09”01 – September 11

Marc-André Noël
couverture
Article paru dans Films, sous la responsabilité de Équipe LMP (2007)

Œuvre référencée: Chahine, Youssef; Gitai, Amos; Iñárritu, Alejandro González; Imamura, Shohei; Lelouch, Claude; Loach, Ken; Makhmalbaf, Samira; Nair, Mira; Ouedraogo, Idrissa; Penn, Sean; Tanovic, Danis. 2002. 11’09”01 – September 11, Égypte; Israel; Mexique; Japon; France; Royaume-Uni; Iran; Inde; Burkina Faso; Bosnie-Herzégovine, 135 min.

Disponible sur demande (Fonds Lower Manhattan Project au Labo NT2)

Présentation de l’œuvre

Résumé de l’œuvre

Onze courts métrages par onze cinéastes, offrant des réactions allant du trouble à l’indifférence, de la colère à l’inquiétude. C’est en vain que l’on cherche une perspective unique à l’intérieur de ce collectif de films portant sur les événements du 11 septembre 2001. Comme quoi chacun, en fonction de ses origines, y trouve quelque chose à gagner, ou à perdre.

Précision sur la forme adoptée ou sur le genre

Courts métrages venant de plusieurs genres de la production cinématographique: film documentaire, film narratif, film document, film d’art.

Précision sur les modalités énonciatives de l’œuvre

La majorité des films sont à narration unique, mais quelques uns exploitent les possibilités polyphoniques offertes par le média cinématographique (intégration d’images d’archives, jeux sur bandes son («overlapping»)).

Modalités de présence du 11 septembre

La présence du 11 septembre est-elle générique ou particularisée?

Dans la majorité des films, la présence du 11 septembre est particularisée, et à chaque fois il s’agit des attentats contre le World Trade Center. Lorsqu’elle n’est pas particularisée, on aborde le 11 septembre 2001 comme un acte terroriste, en cherchant à le mettre en relation avec d’autres événements du même type (coup d’état au Chili, attentats terroristes à Tel Aviv, au Moyen-Orient, etc.).

Les événements sont-ils présentés de façon explicite?

Les attentats contre les tours jumelles sont montrés en direct, souvent par le biais d’images télévisées. Tous les films emploient les images d’archives (aucune reconstitution), et le film en provenance du Mexique montre les gens s’élançant du haut du World Trade Center.

Lorsque les événements ne sont pas montrés de manière explicite, le point de vue change : beaucoup d’inquiétude, principalement liée à la peur des représailles militaires (Iran, Égypte), mais bien souvent aussi une colère à peine masquée, et parfois une forme déguisée d’indifférence (Bosnie-Herzégovine).

La plupart des films tendent à relativiser l’ampleur des événements liés aux attentats du 11 septembre 2001, que ce soit en suggérant qu’il s’agit d’un retour des choses (Angleterre), ou alors qu’il s’agit du lot quotidien pour d’autres pays (Bosnie-Herzégovine, Israël). Un autre cherche à démystifier le point de vue musulman sur les motifs de ces attentats (Égypte), alors que d’autres soulignent les retombées négatives (Inde) ou positives (É.U.) des attentats sur le mode de vie états-unien.

Pour deux films – France et Japon – les attentats ne sont qu’un prétexte à raconter d’une part une histoire d’amour, d’autre part une fable symbolique (qui se déroule plusieurs années avant les événements du 11 septembre 2001).

Moyens de transport représentés: Les avions fonçant dans les tours.

Moyens de communication représentés: Lorsque les attentats sont représentés, c’est par le biais de reportages télévisuels en direct (présence d’un téléviseur dans la chambre, par exemple), ou alors par la récupération d’images d’archives.

Quels sont les liens entre les événements et les principaux protagonistes du récit (narrateur, personnage principal, etc.)?

Les points de vue vont de celui du simple témoin des événements à celui d’une mère de famille dont le fils est désigné comme étant l’un des terroristes. Les protagonistes viennent de différentes cultures et leur statut diffère.

Aucun protagoniste n’est en lien directement avec la préparation des événements, bien que dans l’un des films (Burkina-Faso), Ben Laden soit l’un des personnages (l’action se déroule toutefois après les attentats).

Les événements sont abordés d’un point de vue collectif: il s’agit de rendre compte de l’impact du 11 septembre 2001 en dehors des États-Unis (à l’exception du film de Sean Pean, dont le contenu est toutefois plus poétique que politique).

Aspects médiatiques de l’œuvre

Des sons sont-ils présents?

À compléter.

Y a-t-il un travail iconique fait sur le texte? Des figures de texte?

Aucun travail iconique.

Autres aspects à intégrer

N/A

Le paratexte

Citer le résumé ou l’argumentaire présent sur la 4e de couverture ou sur le rabat

« Pour évoquer l’ampleur de l’onde de choc des attentats du 11 septembre 2001 à New York, saisir la dimension de cette tragédie et témoigner de sa résonance dans le monde entier, 11 courts métrages de 11 minutes chacun, réalisés par 11 réalisateurs d’origine et de culture différente, avec une entière liberté d’expression. »

[http://www.cinemovies.fr/fiche_film.php?IDfilm=781]

Intentions de l’auteur (sur le 11 septembre), si elles ont été émises

http://www.cinemaniacs.be/film.php?id= [Cette page n’est plus accessible]

Citer la dédicace, s’il y a lieu

Aucune dédicace.

Donner un aperçu de la réception critique présente sur le web

Impact de l’œuvre

Impact inconnu

Pistes d’analyse

Évaluer la pertinence de l’œuvre en regard du processus de fictionnalisation et de mythification du 11 septembre

Le film participe à la fois à la fictionnalisation des événements du 11 septembre 2001 et à leur mythification. Il est intéressant par la diversité des points de vue sur les événements de 2001.

Donner une citation marquante, s’il y a lieu

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Noter tout autre information pertinente à l’œuvre

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Affiche / pochette du film

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