Journée d'étude, 8 novembre 2013

Violence, érotisme et littérature: L’écriture du corps brutalisé dans l’imaginaire littéraire contemporain

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La mise en lumière, par Gilles Deleuze, des différences formelles entre les oeuvres de Sacher-Masoch et de Sade, témoigne de l’étroite relation entre la construction du fantasme érotique et sa transposition littéraire. Chez Sacher-Masoch, les caractéristiques psychologiques propres au masochisme se traduisent par l’emploi de procédés stylistiques – suspens, lenteur, descriptions en «tableaux» – qui amplifient l’immersion du lecteur dans l’univers charnel de la soumission et de la douleur, tandis que la brutalité de la poétique de Sade contribue à la violence de l’érotisme subversif qu’il dépeint dans ses romans. Chez ces deux auteurs, l’espace du corps et de la pulsion s’étend à l’espace littéraire de telle sorte que les singularités de la perversion mise en scène se déploient non seulement dans la trame narrative des oeuvres, mais également à travers nombre de caractéristiques formelles spécifiques. Aiguillé par cette relation entre le plaisir du corps violenté et les caractéristiques formelles du texte le racontant, ce colloque souhaite interroger l’espace de l’érotisme cruel dans l’imaginaire littéraire contemporain.

Comment se construit le rapport entre perversion sexuelle et forme narrative? L’écriture de la violence érotique est-elle encadrée par des codes formels précis? Quels procédés littéraires sont mis en place pour entraîner le lecteur dans un univers érotique cruel? Quelles caractéristiques définissent l’imaginaire contemporain de la perversion? Les personnages y sont-ils bourreaux? Victimes? Quel espace accorde-t-on à la jouissance née de la violence? Celle-ci est-elle honteuse, banalisée, valorisée? Y a-t-il une différence entre l’écriture de la violence érotique au féminin et au masculin? La brutalité sexuelle est-elle perçue différemment solon le genre de la personne qui l’écrit?

Cette journée d’étude cherche à cerner l’imagianire littéraire contmeporain du corps brutalisé en questionnant l’espace et les enjeux de la violence érotique, depuis l’angle de la théorie et de la création littéraires.

Communications de l’événement

Isabelle Boisclair

Elle souffre ou elle jouit?: «Plainte contre X» (2013) de Karin Bernfeld

«Dans son Histoire de la sexualité, Michel Foucault considère la sexualité comme “un point de passage particulièrement dense pour les relations de pouvoir”. Depuis peu, de nombreuses femmes se donnent le droit de représenter la sexualité, s’approprient le discours pornographique, le recadrant, tentant d’enrayer les relations de pouvoir qui le traversent. Elles dessinent ainsi une porno féministe, une post-porn qui vient radicalement couper avec les fondements phallocentriques des usages esthétiques du sexe.»

Isabelle Boisclair est professeure à l’Université de Sherbrooke. Ses recherches s’intéressent aux théories féministes, à l’écriture des femmes, à l’identité des sexes et des genres, à la littérature québécoise et à la sociologie de la littérature. Elle a publié en 2008, entre autres, un ouvrage intitulé Nouvelles masculinités (?) L’identité masculine et ses mises en question dans la littérature québécoise. En 2013, elle a aussi publié Femmes désirantes. Art, littérature, représentations en collaboration avec Catherine Dussault-Frenette aux éditions du Remue-ménage.

Jean-Michel Devésa

Le Crépuscule des ogres: le corps contraint chez Régis Jauffret: une lecture de «Sévère» (2010) et de «Claustria» (2012)

«Lorsque les organisateurs de ce colloque ayant trait à la représentation littéraire du corps brutalisé ont pris attache avec moi pour me proposer d’y participer, je leur ai annoncé que j’examinerais brièvement deux livres récents de Régis Jauffret: Sévère, sorti en 2010, et Claustria, paru en 2012. Ces livres renvoient à des faits divers qui ont défrayé la chronique en France, en Suisse et en Autriche, même si, en ouverture de chacun de ses ouvrages, l’écrivain se défend d’avoir écrit un document et en appelle chaque fois aux ressources de la fiction et de l’imagination.»

Jean-Michel Devésa est maître de conférence habilité en poste à l’université Michel de Montaigne – Bordeaux III. Il a orienté sa recherche en trois directions: le surréalisme et les avant-gardes du XXe siècle; les littératures en français, principalement du continent africain, de la Caraïbe et de la Suisse; et l’étude de la littérature de l’extrême contemporain en français, d’une part en examinant comment le travail des formes peut ou non se rapporter au réel et à la réalité et d’autre part en s’intéressant aux représentations littéraires et artistiques du corps, de la chair, des sexualités et de l’intime.

Valérie Lebrun

Les filles comme toi: quand l’amour de l’une force la langue de l’autre

«Je n’aurais jamais pensé qu’un jour une fille comme moi se mettrait à parler d’amour. Encore moins à l’université lors d’une journée d’étude portant sur la violence et l’érotisme dans la littérature. Parler de sexe, ça, oui, tout le temps parce qu’échanger sur les limites des corps, ça donne l’illusion de créer des liens. Que ce soit entre filles ou entre gars, parler de soi en vient souvent à partager sur les expériences du corps. Les bonnes, les inventées, mais surtout les mauvaises. Parce que, quand ça ne fait plus pleurer, ça nous fait rire et qu’il y a là une connivence facile.»

Valérie Lebrun est doctorante en études littéraires à l’UQAM sous la direction de Martine Delvaux. Sa thèse s’intitule «Sous la constellation des filles d’Antigone: de la tactique amoureuse vers un féminisme tragique».

Catherine Dussault Frenette

Dresser au plaisir: l’acquisition d’une subjectivité sexuelle au féminin à travers les pratiques SM dans «Le bel échange» de Claudine Galea

«Comme l’avançait Gayle Rubin dans Surveiller et jouir. Anthropologie politique du sexe, la variété intrinsèque de la sexualité humaine a été historiquement scindée et partagée en de multiples catégories exclusives et hiérarchiques. De tous les modes d’expression possibles de la sexualité, une seule est considérée comme normale et naturelle, cette sexualité que l’on dit vertueuse est, entre autres, hétérosexuelle, monogame et encadrée par une relation stable. À ce type restreint d’exploration sexuelle s’oppose la sexualité sado-masochiste, généralement perçue comme déviante, perverse, de même que particulièrement violente envers les femmes.»

Catherine Dussault Frenette est doctorante et chargée de cours en études littéraires à l’Université de Sherbrooke. Son mémoire de maîtrise, intitulé L’expression du désir féminin adolescent : étude des (re)configurations des normes sexuelles genrées dans quatre romans québécois contemporains, a remporté le Prix de la recherche émergente 2012 du CRILCQ et sera publié en 2014 aux éditions Nota bene.

Lori Saint-Martin

Quatre femmes et un loup: Appétits brutaux, corps brutalisés dans «Le petit chaperon rouge» et ses variantes contemporaines

«Il était une fois une petite fille jolie, trop gâtée peut-être, mais gentille. La prunelle des yeux de sa maman et de sa mère-grand. Nul homme dans ce cocon chaud initial. Sans père ni frère, seule, souveraine, elle part un jour à pied vers la maison de l’autre mère. Désarmée, mais confiante, sans savoir qu’elle s’expose et que les armes s’imposent, sans savoir que le loup rôde. Mais peut-on – et toute la quetion est là – s’armer contre le désir? Que désire la petite fille chérie? Que désirent les autres femmes du conte? Et même le loup, son désir est-il si simple?»

Lori Saint-Martin est professeure à l’Université du Québec à Montréal au sein du Département d’études littéraires depuis 1991. Elle s’est beaucoup investie dans l’institut de recherches et d’études féministes. Elle est auss romancière.

Martine Delvaux

Regardez pour voir

«Je n’en pouvais plus de cette cohabitation légère, frivole, de ce montage donné comme innocent, de la violence et du sexe. D’un côté, un blogueur plutôt minable qui trouve rigolo de décrire comment il soumettrait sexuellement une femme – en l’occurrence, une femme publique – comment il la prendrait de force brutalement, lui imposerait son sexe pour la libérer, laisse-t-il entendre, d’une vie conjugale missionnaire. De l’autre, dix-neuf mecs qui, sous prétexte de défendre la liberté des travailleuses du sexe, défendent le privilège de consommer comme ils le veulent, quand ils le veulent, des femmes mises à leur disposition par une conjoncture qui donne aux riches, au people ou aux hommes bien nés et bien placés, le gros bout du bâton. Et ce privilège, ils le défendent “au nom de la liberté, de la littérature et de l’intimité”. Au nom de quelle liberté et de quelle littérature?»

Martine Delvaux est professeure au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Elle a publié des essais (Femmes psychiatrisées, femmes rebelles et Histoires de fantômes), et des romans, dont C’est quand le bonheur? (2007), Rose amer (2009) et Les Cascadeurs de l’amour n’ont pas droit au doublage (2012), aux éditions Héliotrope. Elle a aussi publié Les filles en série: Des Barbies aux Pussy Riot en 2013 aux éditions du Remue-ménage.

Antonio Dominguez Leiva

SADOPOP et littérature contemporaine: une archéologie

«Les historiens de la violence s’accordent pour dire que celle-ci est invariablement déclinante dans nos sociétés pacifiées. Or cela même la pare d’une aura de scandale et de fatalité inouïs. Et, paradoxalement, d’une fascination qui se donne libre cours dans l’ordre de la représentation, allant jusqu’à l’hyperinflation: en 1998, date de la dernière grande enquête sur le sujet (avant, donc, l’explosion des jeux vidéos et d’Internet), l’Américain moyen de 18 ans avait consommé 200 000 actes de violence représentés à la télévision (qui en génère 812 par heure) alors que le taux d’homicide du pays, pourtant l’un des plus élévés, en temps de paix, dans l’Occident, était de 6,2 pour 1000 habitants (ironiquement, la plupart des recherches sur la violence médiatique, marquées par une longue tradition de paniques morales, voudraient au contraire présenter une corrélation d’ordre causal pour «démontrer» les ravages de l’effet mimétique du représenté).»

Antonio Dominguez Leiva a été maître de conférences à l’Université de Bourgogne avant d’être professeur à l’UQAM (Montréal). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire culturelle de la cruauté et de l’érotisme, dont Décapitations, du culte des crânes au cinéma gore (PUF, 2004) ainsi que ses co-éditions de Le supplice oriental dans la littérature et les arts (Murmure, 2005) et Délicieux supplices, érotisme et cruauté en Occident (Murmure, 2008). Il s’est aussi intéressé à l’histoire des frontières du réel (La vie comme songe. Une tentation de l’Occident, EUD, 2009) et la biographie collective des surréalistes (Sexe, opium et charleston, Murmure, 2007-2011) et a écrit plus d’une cinquantaine d’articles sur des sujets aussi variés que les mangas, les zombies, le «mexico-terror», l’onanisme féminin ou les putti. Il est aussi romancier, avec notamment Los Circulos (Saymon, 2010), et scénariste. De plus, Antonio Dominguez Leiva est le co-fondateur, avec Samuel Archibald, de la revue en ligne Pop-en-Stock qui fut lancée en 2012.

Samuel Archibald, Jean-Simon Desrochers, Rosalie Lavoie, Véronique Marcotte & Audrée Wilhelmy

Écritures de l’intime, écritures de l’extrême (Partie I)

Cette table ronde, intitulée «Écritures de l’intime, écritures de l’extrême» et animée par Samuel Archibald, clôt la journée d’étude «Violence, érotisme et littérature: L’écriture du corps brutalisé dans la littérature contemporaine». Quatre auteurs – Rosalie Lavoie, Véronique Marcotte, Jean-Simon Desrochers et Audrée Wilhelmy – discutent de ces représentations considérées extrêmes de la violence sexuelle – de la violence du sexe – dans la littérature québécoise contemporaine, discussion basée sur leurs propres expériences d’écriture. 

  • Rosalie Lavoie. Le sang du cerf  (2012, Leméac).
  • Véronique Marcotte. Aime-moi (2011, VLB).
  • Jean-Simon Desrochers. Demain sera sans rêve (2013, Herbes rouges).
  • Audrée Wilhelmy. Les sangs (2013, Leméac).

EMBED

Rosalie Lavoie est une jeune auteure québécoise. Elle publie son premier roman, Le sang du cerf, aux éditions Leméac en 2012.

Véronique Marcotte mène la double vie d’écrivain et de metteur en scène depuis 1999. Son roman Tout m’accuse (Québec-Amérique, 2008) a été mis en nomination au Prix des Libraires du Québec en 2009, en plus d’avoir été sélectionné, en 2001, par la revue l’Actualité comme faisait partie des «35 nouvelles voix qui secouent le roman québécois». En 2011, elle publiait le récit Aime-moi, chez VLB Éditeur. Puis, en février 2013, elle signait la mise en scène de l’adaptation théâtrale du roman Orange Mécanique, d’Antony Burgess. En mars 2014, l’auteure publiera le roman De la confiture aux cochons, ainsi que le récit Il ne restait que nous, chez VLB Éditeur.

Jean-Simon Desrochers est doctorant en études littéraires à l’UQAM. Sa thèse, rédigée sous la direction d’André Carpentier, traite de l’imaginaire matérialiste des théories de la création littéraire. En 2009, il publie son premier roman, La Canicule des pauvres aux éditions Les Herbes Rouges. Trois ans plus tard paraît Le Sablier des solitudes (Les Herbes Rouges, 2011). Son tout dernier roman, Demain sera sans rêve, est paru en 2013, lui aussi aux éditions Les Herbes Rouges.

Audrée Wilhelmy est étudiante au doctorat en études et pratique des arts (UQAM). Oss, son premier roman, a été rédigé dans le cadre de sa maîtrise en langue et littérature françaises (McGill). Il a été en lice pour le Prix des libraires du Québec et finaliste dans la section «Fiction» des Prix littéraires du Gouverneur Général du Canada. Les Sangs, son deuxième roman, est paru à l’automne 2013 chez Leméac.

Samuel Archibald est professeur à l’UQAM au département d’études littéraires. Ses intérêts se concentrent, entre autres, sur le roman policier et de science-fiction, le cinéma d’horreur, les jeux vidéo et la culture populaire contemporaine. Il est l’auteur de l’essai Le texte et la technique. La lecture à l’heure des médias numériques (Le Quartanier, 2010). En 2011, il signe avec Arvida sa première œuvre de fiction. Deux ans plus tard, il publie Le sel de la terre: Confessions d’un enfant de la classe moyenne (Document 03, Nouveau Projet, 2013) ainsi qu’une novella intitulée Quinze pour cent (Le Quartanier, 2013). Samuel Archibald fait aussi partie du programme de recherche interdisciplinaire RADICAL (Repères pour une articulation des dimensions culturelles, artistiques et littéraires de l’imaginaire contemporain). De plus, il est le co-fondateur, avec Antonio Dominguez Leiva, de la revue en ligne Pop-en-Stock, lancée en 2012.

Samuel Archibald, Jean-Simon Desrochers, Rosalie Lavoie, Véronique Marcotte & Audrée Wilhelmy

Écritures de l’intime, écritures de l’extrême (Partie II)

Cette table ronde, intitulée «Écritures de l’intime, écritures de l’extrême» et animée par Samuel Archibald, clôt la journée d’étude «Violence, érotisme et littérature: L’écriture du corps brutalisé dans la littérature contemporaine». Quatre auteurs – Rosalie Lavoie, Véronique Marcotte, Jean-Simon Desrochers et Audrée Wilhelmy – discutent de ces représentations considérées extrêmes de la violence sexuelle – de la violence du sexe – dans la littérature québécoise contemporaine, discussion basée sur leurs propres expériences d’écriture. 

  • Rosalie Lavoie. Le sang du cerf  (2012, Leméac).
  • Véronique Marcotte. Aime-moi (2011, VLB).
  • Jean-Simon Desrochers. Demain sera sans rêve (2013, Herbes rouges).
  • Audrée Wilhelmy. Les sangs (2013, Leméac).

Cette seconde partie de la table ronde s’oriente autour de la question lancée par Samuel Archibald: «Pourquoi raconter, si raconter – à bien des égards – c’est toujours faire violence?»

EMBED

Rosalie Lavoie est une jeune auteure québécoise. Elle publie son premier roman, Le sang du cerf, aux éditions Leméac en 2012.

Véronique Marcotte mène la double vie d’écrivain et de metteur en scène depuis 1999. Son roman Tout m’accuse (Québec-Amérique, 2008) a été mis en nomination au Prix des Libraires du Québec en 2009, en plus d’avoir été sélectionné, en 2001, par la revue l’Actualité comme faisait partie des «35 nouvelles voix qui secouent le roman québécois». En 2011, elle publiait le récit Aime-moi, chez VLB Éditeur. Puis, en février 2013, elle signait la mise en scène de l’adaptation théâtrale du roman Orange Mécanique, d’Antony Burgess. En mars 2014, l’auteure publiera le roman De la confiture aux cochons, ainsi que le récit Il ne restait que nous, chez VLB Éditeur.

Jean-Simon Desrochers est doctorant en études littéraires à l’UQAM. Sa thèse, rédigée sous la direction d’André Carpentier, traite de l’imaginaire matérialiste des théories de la création littéraire. En 2009, il publie son premier roman, La Canicule des pauvres aux éditions Les Herbes Rouges. Trois ans plus tard paraît Le Sablier des solitudes (Les Herbes Rouges, 2011). Son tout dernier roman, Demain sera sans rêve, est paru en 2013, lui aussi aux éditions Les Herbes Rouges.

Audrée Wilhelmy est étudiante au doctorat en études et pratique des arts (UQAM). Oss, son premier roman, a été rédigé dans le cadre de sa maîtrise en langue et littérature françaises (McGill). Il a été en lice pour le Prix des libraires du Québec et finaliste dans la section «Fiction» des Prix littéraires du Gouverneur Général du Canada. Les Sangs, son deuxième roman, est paru à l’automne 2013 chez Leméac.

Samuel Archibald est professeur à l’UQAM au département d’études littéraires. Ses intérêts se concentrent, entre autres, sur le roman policier et de science-fiction, le cinéma d’horreur, les jeux vidéo et la culture populaire contemporaine. Il est l’auteur de l’essai Le texte et la technique. La lecture à l’heure des médias numériques (Le Quartanier, 2010). En 2011, il signe avec Arvida sa première œuvre de fiction. Deux ans plus tard, il publie Le sel de la terre: Confessions d’un enfant de la classe moyenne (Document 03, Nouveau Projet, 2013) ainsi qu’une novella intitulée Quinze pour cent (Le Quartanier, 2013). Samuel Archibald fait aussi partie du programme de recherche interdisciplinaire RADICAL (Repères pour une articulation des dimensions culturelles, artistiques et littéraires de l’imaginaire contemporain). De plus, il est le co-fondateur, avec Antonio Dominguez Leiva, de la revue en ligne Pop-en-Stock, lancée en 2012.

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