Journée d'étude, 8 novembre 2013

Écritures de l’intime, écritures de l’extrême (Partie II)

Samuel Archibald
Jean-Simon Desrochers
Rosalie Lavoie
Véronique Marcotte
Audrée Wilhelmy
couverture
Violence, érotisme et littérature: L’écriture du corps brutalisé dans l’imaginaire littéraire contemporain, événement organisé par Samuel Archibald et Audrée Wilhelmy

Cette table ronde, intitulée «Écritures de l’intime, écritures de l’extrême» et animée par Samuel Archibald, clôt la journée d’étude «Violence, érotisme et littérature: L’écriture du corps brutalisé dans la littérature contemporaine». Quatre auteurs – Rosalie Lavoie, Véronique Marcotte, Jean-Simon Desrochers et Audrée Wilhelmy – discutent de ces représentations considérées extrêmes de la violence sexuelle – de la violence du sexe – dans la littérature québécoise contemporaine, discussion basée sur leurs propres expériences d’écriture. 

  • Rosalie Lavoie. Le sang du cerf  (2012, Leméac).
  • Véronique Marcotte. Aime-moi (2011, VLB).
  • Jean-Simon Desrochers. Demain sera sans rêve (2013, Herbes rouges).
  • Audrée Wilhelmy. Les sangs (2013, Leméac).

Cette seconde partie de la table ronde s’oriente autour de la question lancée par Samuel Archibald: «Pourquoi raconter, si raconter – à bien des égards – c’est toujours faire violence?»

EMBED

Rosalie Lavoie est une jeune auteure québécoise. Elle publie son premier roman, Le sang du cerf, aux éditions Leméac en 2012.

Véronique Marcotte mène la double vie d’écrivain et de metteur en scène depuis 1999. Son roman Tout m’accuse (Québec-Amérique, 2008) a été mis en nomination au Prix des Libraires du Québec en 2009, en plus d’avoir été sélectionné, en 2001, par la revue l’Actualité comme faisait partie des «35 nouvelles voix qui secouent le roman québécois». En 2011, elle publiait le récit Aime-moi, chez VLB Éditeur. Puis, en février 2013, elle signait la mise en scène de l’adaptation théâtrale du roman Orange Mécanique, d’Antony Burgess. En mars 2014, l’auteure publiera le roman De la confiture aux cochons, ainsi que le récit Il ne restait que nous, chez VLB Éditeur.

Jean-Simon Desrochers est doctorant en études littéraires à l’UQAM. Sa thèse, rédigée sous la direction d’André Carpentier, traite de l’imaginaire matérialiste des théories de la création littéraire. En 2009, il publie son premier roman, La Canicule des pauvres aux éditions Les Herbes Rouges. Trois ans plus tard paraît Le Sablier des solitudes (Les Herbes Rouges, 2011). Son tout dernier roman, Demain sera sans rêve, est paru en 2013, lui aussi aux éditions Les Herbes Rouges.

Audrée Wilhelmy est étudiante au doctorat en études et pratique des arts (UQAM). Oss, son premier roman, a été rédigé dans le cadre de sa maîtrise en langue et littérature françaises (McGill). Il a été en lice pour le Prix des libraires du Québec et finaliste dans la section «Fiction» des Prix littéraires du Gouverneur Général du Canada. Les Sangs, son deuxième roman, est paru à l’automne 2013 chez Leméac.

Samuel Archibald est professeur à l’UQAM au département d’études littéraires. Ses intérêts se concentrent, entre autres, sur le roman policier et de science-fiction, le cinéma d’horreur, les jeux vidéo et la culture populaire contemporaine. Il est l’auteur de l’essai Le texte et la technique. La lecture à l’heure des médias numériques (Le Quartanier, 2010). En 2011, il signe avec Arvida sa première œuvre de fiction. Deux ans plus tard, il publie Le sel de la terre: Confessions d’un enfant de la classe moyenne (Document 03, Nouveau Projet, 2013) ainsi qu’une novella intitulée Quinze pour cent (Le Quartanier, 2013). Samuel Archibald fait aussi partie du programme de recherche interdisciplinaire RADICAL (Repères pour une articulation des dimensions culturelles, artistiques et littéraires de l’imaginaire contemporain). De plus, il est le co-fondateur, avec Antonio Dominguez Leiva, de la revue en ligne Pop-en-Stock, lancée en 2012.

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