Colloque, 27 avril 2017

My Immortal: rapports de pouvoirs et enseignements auprès de l’être éternel dans la fantasy jeunesse

Fanie Demeule
couverture
Figures de l’immortel(le), événement organisé par Sophie Horth, Marie Levesque et Revue Post-scriptum

«Depuis le Edward Cullen de Twilight, il est devenu un classique que l’héroïne des fictions jeune adulte s’entiche d’un garçon d’une espèce surnaturelle. Qu’il soit vampire, elfe ou d’origine angélique, celui-ci possède une caractéristique somme toute invariable: il a une longévité infinie.

Ce garçon sur lequel la jeune fille jette son dévolu est un être immortel venu du fond des âges, un éphèbe souvent, alliant un physique vigoureux à la sagesse d’une âme millénaire. D’abord inaccessible et intraitable, il finit cependant par devenir à la fois amant, maitre d’âme et figure tutélaire paternaliste pour la jeune fille. C’est lui qui va lui enseigner à développer et maitriser son pouvoir et la conduire aux portes de l’immortalité, ce qui signe, en contrepartie, la fin de son humanité.

On peut interroger ici les valeurs et les significations mêmes du devenir immortel des héroïnes et ce en quoi ce changement vécu comme un empowerement peut représenter une acquisition directement liée à l’idée d’appropriation d’un pouvoir. Mais peut-on s’approprier le pouvoir et même peut-on s’approprier l’immortalité? Peut-elle offrir un instrument de subjectivation?»

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