Article d'une publication
«Vie secrète» de Pascal Quignard. L’obscurité qui révèle ou «Ne rien comprendre à rien est un organe fabuleux.»
Geneviève Allard
Article paru dans Textures lumineuses. Éblouissements, ombres et obscurités, sous la responsabilité de Shawn Huffman (2010)
On convient normalement que le domaine du visible est celui de la certitude, du tangible. L’objet qui est vu existe à coup sûr, et l’idée de douter de sa présence ou de sa nature, sauf en de rares exceptions comme les mirages ou les fantômes, ne se présente pas à l’esprit de celui qui voit. Cette particularité de la vue oppose le visuel aux autres sens qui, quant à eux, demandent une certaine proximité pour mener à l’identification d’un objet –c’est le cas du goût ou du toucher– ou laissent le sujet dans l’incertitude quant à la présence ou à l’identification de l’objet en question –c’est le cas de l’odorat et surtout de l’ouïe.
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