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La gauloiserie dans la littérature française de la fin du XIXe siècle
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«En cette ère corsetée qu’est le XIXe siècle, un drôle de rire vient charmer les oreilles les plus bourgeoises: le rire gaulois. Alors même que les convenances pèsent lourd sur les esprits, la gauloiserie s’installe partout, à mesure que le siècle avance: petite littérature, scène, et plus encore petite presse en font un sujet privilégié, en particulier à partir de 1880. Le paradoxe est d’autant plus surprenant que, pour le lecteur d’aujourd’hui, le rire gaulois semble bien lourd et à tout le moins fort scabreux: qu’il s’agisse de grivoiserie ou de scatologie, les auteurs privilégient un comique bas, sous le signe de la grossièreté.
Comment expliquer une telle tolérance? Pourquoi la gauloiserie bénéficie-t-elle, au cœur de la société bourgeoise, de ce droit de cité que son caractère graveleux devrait au contraire lui retirer sur-le-champ, au nom du bon goût?»