Colloque, 25 mai 2017
Roman québécois et textualités numériques: transposition, amplification, parodie
Les formes textuelles que les dispositifs numériques sans fil permettent d’échanger occupent une place de plus en plus importante dans l’imaginaire contemporain. On trouve d’ailleurs beaucoup de traces de cette tendance dans la production littéraire québécoise. En effet, l’on voit apparaître, dans la trame narrative des romans et nouvelles, des courriels, textos, statuts et commentaires Facebook, tweets ou entrées de blogues (transposition). En outre, les contacts des protagonistes avec leur entourage et avec le reste du monde reposent, dans plusieurs des cas, sur l’emploi du téléphone portable, de la tablette ou de l’ordinateur (amplification). Enfin, dans certains cas, c’est le web qui devient l’espace d’un récit de voyage virtuel, vécu à travers un écran d’ordinateur (parodie). Cette communication exploratoire me donnera l’occasion de proposer un survol de ces différents cas de figure. On verra ainsi de quelle manière et par quels procédés les usages du numérique observés dans la réalité sont transposés, parfois amplifiés, et même, dans certains cas, parodiés, dans la fiction narrative.