Colloque, 25 août 2012
Némésis assassinée: André Chénier victime de Charlotte Corday?
Geneviève Lafrance
La grosse TINA: Archéologie littéraire et artistique de l’indignation politique, événement organisé par Centre de recherche interuniversitaire en sociocritique des textes CRIST
À l’indignation populaire suscitée par l’attentat contre Jean-Paul Marat, André Chénier opposa, dans son ode «À Marie-Anne Charlotte Corday», son propre sentiment d’injustice devant le sort réservé à la meurtrière. Geneviève Lafrance s’intéresse ici à la façon dont le «juste hommage» rendu par Chénier à Corday puise à même le grand bassin d’images et de motifs à l’aide desquels s’exprima la colère de ceux qui vilipendèrent Corday et regrettèrent l’Ami du peuple.
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