21 mai 2024
Entre lubricité et horreur : The Black Room : where eviltakes on a sexy side
Le genre horrifique puise son inspiration dans un péplum d’histoires vraies ou non. Véritable profusion au cinéma, il est indéniable que le public reste friand à la fois des effets spéciaux mais aussi des torpeurs contemporaines mises à l’écran. Dès lors, si la sexualité prend une place incontournable dans les films, il s’est immiscé parcimonieusement au sein des fictions horrifiques. Le film The Black Room montre une résurrection du genre érotico-gore des années 1980 mettant au cœur de son intrigue une maison possédée par un succube qui se nourrit des pulsions sexuelles des habitants. De plus, les différentes pièces favorisent l’intimité et l’angoisse qui sont favorable au déferlement des plaisirs diaboliques où l’être humain deviendra un vecteur lubrique et horrifique.
Lor’heur spectra est doctorante au CRIMEL à Reims et concentre ses recherches sur les figures féminines dans les fictions horrifiques.