Journée d'étude, 3 avril 2018
Dramaturgie(s) féministe(s) et corps féminins: contrer les dispositifs de l’intime au temps du capitalisme néolibéral
Dans cette communication, Marie-Claude Garneau aborde le travail de l’autrice Eugénie Beaudry et parle du nouveau théâtre féministe québécois. Garneau commence par citer Muriel Plana, chercheure française, une citation qui semble, selon elle, bien résumer comment plusieurs se représentent le nouveau théâtre féministe québécois: «Fascinée par la féminité, tentée par un féminisme centré sur des problématiques spécifiquement féminines, soucieuse en même temps de faire connaître ces problématiques à l’autre sexe pour le rassurer et l’impliquer dans leur réflexion, cette génération de femmes artistes semble donc en proie à une crise du féminin, parallèle à la crise contemporaine du masculin, où il s’agit dans les deux cas de ne pas trop revendiquer le pouvoir, de ne pas trop s’inscrire dans la lutte, de ne pas trop espérer dans la révolution, qu’elle soit politique ou esthétique (…).»