Colloque, 8 septembre 2012

De l’inframince dans le cinéma de Marguerite Duras

Dominic Villeneuve
couverture
Le Cinéma de Marguerite Duras: l’autre scène du littéraire?, événement organisé par Sylvano Santini, Caroline Proulx et Bertrand Gervais

Laurent Mauvignier, a affirmé dans le Monde des Livres «que Marguerite Duras a fait avec les mots ce que Marcel Duchamp avait fait avec une pissotière». Il suffit d’imaginer des phrases simples, banales, «sans littérature» pourrait-on dire, pour qu’elles s’agrègent aussitôt à son univers. Or, si la référence à Marcel Duchamp s’applique à la littérature de Marguerite Duras, elle s’applique encore plus, il me semble, à son cinéma. L’idée de mon propos serait donc de montrer combien leurs pensées peuvent se rejoindre en creusant plus particulièrement deux aspects:

  • En s’attachant au rôle du spectateur qui est chez Duras très différent du rôle du lecteur;
  • En explorant le concept développé par Marcel Duchamp de «l’inframince» qui peut se résumer brièvement dans la limite entre la réalité et le rien.

Dominic Villeneuve est auteur et chercheur. Il s’intéresse particulièrement à l’oeuvre de Marguerite Duras.

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