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Uluru, ou l’impossible patrimonialisation du rocher sacré
Uluru est l’un des sites sites touristiques les plus fréquentés d’Australie, mais peu de visiteurs se doutent que dans ce lieu se nouent deux visions du monde radicalement opposées. Située en plein coeur de l’arrière-pays semi-aride australien, l’outback, dans les Teritoires du Nord, cette petite montagne caractérisée par sa couleur rouge a une hauteur de 348 mètres et une circonférence de 9, 5 kilomètres. À quelque 32 kilomètres d’Uluru se trouve une autre formation sédimentaire, Kata Tjuta. Ensemble, ces deux monticules rocheux composent aujourd’hui la réserve naturelle Uluru-Kata Tjuta National Park.
Uluru est l’un des sites sites touristiques les plus fréquentés d’Australie, mais peu de visiteurs se doutent que dans ce lieu se nouent deux visions du monde radicalement opposées. Située en plein coeur de l’arrière-pays semi-aride australien, l’outback, dans les Teritoires du Nord, cette petite montagne caractérisée par sa couleur rouge a une hauteur de 348 mètres et une circonférence de 9, 5 kilomètres. À quelque 32 kilomètres d’Uluru se trouve une autre formation sédimentaire, Kata Tjuta. Ensemble, ces deux monticules rocheux composent aujourd’hui la réserve naturelle Uluru-Kata Tjuta National Park. Dans cet article, nous nous attarderons spécifiquement à la construction discursive d’Uluru et aux tensions qu’elle révèle. Ce lieu comporte effectivement une épaisseur discursive toute particulière, compte tenu des événements historiques qui lui sont associés et des différents points de vue que soulève sa cogérance actuelle.