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L’imaginaire spatial de Jacques Ferron: «Le ciel de Québec»

Petr Kyloušek
couverture
Article paru dans Imaginaire du roman québécois contemporain, sous la responsabilité de Petr Kyloušek, Max Roy et Józef Kwaterko (2006)

La cartographie de J’imaginaire ferronien a été décrite, il y a un quart de siècle, par Pierre L’Hérault et son inventaire a été récemment dressé par Luc Gauvreau. Que la spatialité joue, dans les oeuvres de Jacques Ferron, un rôle essentiel est un fait évident. Si le présent exposé y revient c’est moins pour constater les faits connus que pour cerner certains facteurs corollaires qui contribuent à renforcer la spatialité.

Notre propos est d’aborder la problématique de la spatialité non pas par le seul côté thématologique. Dans un récit, la représentation de l’espace est liée à celle du temps, des personnages et des événements, elle dépend de la narration et partant du narrateur. C’est donc par le biais de la narratologie que nous tenterons d’entrer dans l’espace ferronien. Pour évaluer la fonction de la spatialité, il faudra donc examiner les autres éléments constitutifs de l’univers romanesques et de l’économie narrative de Ferron. Le roman Le ciel de Québec (1969), un des plus complexes et des plus ambitieux de l’oeuvre romanesque ferronienne, offre un excellent terrain d’investigation.

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