Journée d'étude, 11 mai 2023

Vivre avec les mots des autres, dans les mots des autres

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Chaque année, la Journée d’étude de l’AECSEL rassemble les étudiant.es aux cycles supérieurs en études littéraires autour d’un sujet de réflexion commun. C’est une occasion d’avoir des discussions stimulantes et de souligner ensemble la fin d’une autre session universitaire!
Cette année encore, l’AECSEL est heureuse de vous convier à cette quatorzième édition, qui aura pour thème : « Vivre avec les mots des autres, dans les mots des autres ». Une invitation à réfléchir à la parole d’autrui, à l’emprunt et à la co-existence des communautés à travers le langage.

Communications de l’événement

Jaëlle Marquis-Gobeille

Novellisation : partir des mots (et des images) des autres

Jaëlle Marquis-Gobeille est étudiante à la maitrise en études littéraires et situe ses recherches entre études cinématographiques et études féministes. Elle est également rédactrice pour l’Artichaut magazine, et membre de du RéQEF (Réseaux Québécois en études féministes).

Dans cette communication, elle réfléchit aux pouvoirs de la novéllisation comme arme de défense contre le male gaze cinématographique.

Brigitte Léveillé

Entreprise de collectes de voix : réflexion sur l’usage de la parole d’autrui dans les textes documentaires

Brigitte Léveillé est étudiante en maîtrise en études littéraires à l’UQAM. Dans une démarche artistique documentaire, elle s’intéresse aux modes d’habitations alternative et revient sur son processus de recherche-création.

Romane Rivol

Le monologue intérieur après le traumatisme: écriture de l’autre dissocié

Romane Rivol est étudiante à la maîtrise en études littéraires à l’UQAM profile création avec concentration en études féministes. Anciennement assistante à la dramaturgie de Gisèle Vienne, elle est entres autres membre de la Chaire de recherche du Canada sur l’injustice et l’agentivité épistémiques et auxiliaire de recherches pour Figura.

Dans cette communication, elle s’intéresse à la fissure du monologue dans le cas de la dissociation traumatique, au monologue théâtrale et à la technique de la ventriloquie comme moyen d’expression d’un soi dissocié en s’appuyant sur la pièce Jerk de Gisèle Vienne interprété par Jonathan Capdevielle.

Léa Beauchemin-Laporte

Les subversions d’Ana historique

Léa Beauchemin-Laporte est étudiante à la maîtrise en études littéraire de l’UQAM, et travaille actuellement sur le roman de Peter Pan dans les jardins de Kensington dans une perspective ethnocritique.

À l’occasion de cette communication, elle s’intéresse au roman Ana Historic et à sa traduction française, à l’impact de la forme du texte ou encore aux traitements des petites histoires des protagonistes, inextricables de la grande histoire.

Jacob Coleman

Le plurilinguisme littéraire d’Oscar Wilde : Enjeux culturels et politiques

Jacob Coleman a complété un bac en français allemand ainsi qu’une maîtrise en études française aux États-Unis. Étudiant de 3e cycle à McGill au département de littérature de langue française de traduction et de création, il écrit actuellement thèse sur le journal intime fictif et l’évolution du genre romanesques au tournant du siècle.

Il s’intéresse à l’identité narrative dans le récit de soi, et dans cette communication plus particulièrement au choix de langue d’écriture d’Oscar Wild dans son texte de théâtre Salome, ses répercussions et enjeux culturels et politiques.

Robert Séguin

Citations détournées, références dévoyées: le masque de la fiction d’Enrique Vila-Matas

Robert Séguin effectue des recherches en études littéraires à l’UQAM. Iel s’intéresse aux interactions entre fiction et réel, qu’iel observe par le prisme de la narratologique. Iel est également membre du comité d’édition Grands Espaces.

Dans cette communication, iel s’intéresse à la littérature portative et enquête sur les utilisations de citations et leurs effets sur la fiction et le réel par l’écrivain Enrique Vila-Matas.

Marie Chartrand-Caulet

Polyphonie dans le mot ”nègre” chez Dany Laferrière

Marie Chartrand-Caulet est étudiante à la maîtrise au département de littérature de langue française, de traduction et de création à l’Université McGill et détentrice d’un baccalauréat en littérature en langue française et anglaise de l’UdeM. Son projet mémoire porte sur métaphore des nègres blancs dans les années 60. Elle s’intéresse particulièrement matérialité sociolinguistique du texte.

Dans cette communication, elle étudie l’utilisation du mot “nègre” et ses multiples enjeux dans le texte Cette grenade dans la main du jeune nègre est-elle une arme ou un fruit? Il y est notamment question du rejet de l’essentialisme racial, du regard de l’autre sur soi avec l’utilisation du mot et de remise en question des identités et des mythes américains.

Marie-Catherine Lapointe

Accueillir un nouvel ami.

Titre complet: Accueillir un nouvel ami. Présentation d’extraits de création suivie d’une réflexion sur le réemploi, le détournement et l’effet d’humour en littérature

Marie-Catherine Lapointe est candidate à la maitrise en études littéraire profile création à l’UQAM. Elle travaille actuellement projet d’enquête de terrain qui explore la notion de normalité dans l’ordinaire de 26 lieux montréalais. Elle a entre autres écrit pour la Revue Postures, et est autrice aux éditions cardinales.

Dans cette communication, elle se penche sur les dispositifs littéraires que sont le réemploi, le détournement et l’effet d’humour en décrivant quelques utilisations de ceux-ci dans un de ses projets.

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