Colloque, 7 décembre 2017
Traduire l’arabe à Montréal
Depuis sa création en mars 2017, le collectif TAAM-TAIM (Traduire l’arabe à Montréal —Translating Arabic in Montreal) s’est donné pour mission de promouvoir et de traduire les écrits des auteur.es arabophones vivant à Montréal.
Organisé en collaboration avec Figura et le Département d’études françaises de l’Université Concordia, le colloque Traduire l’arabe à Montréal du 7 décembre 2017 vise ainsi à mettre en lumière les enjeux entourant la visibilité, l’accueil et la transmission de ces littératures canadiennes — et surtout montréalaises — d’expression arabe. Misant sur la collaboration interdisciplinaire et sur le ralliement de l’ensemble des acteurs concernés, cette journée se veut un moment de rencontre pour mieux rendre compte de la créativité déployée par ces auteur.es et pour célébrer ces littératures vivantes qui parcourent les rues de notre ville. Chercheur.es en traductologie et études arabes, représentant.es du milieu de l’édition, traducteurs et traductrices seront conviés à joindre leurs voix à celles de ces écrivains et écrivaines pour une série de panels, tables-rondes et lectures de textes en traduction.
Depuis sa création en mars 2017, le collectif TAAM-TAIM (Traduire l’arabe à Montréal —Translating Arabic in Montreal) s’est donné pour mission de promouvoir et de traduire les écrits des auteur.es arabophones vivant à Montréal.
Communications de l’événement
Traducteur.e, Casseur.e: Translating Arabic in Theory and Practice
«The reflexion that I put together today about translation is related to a book that I am working on that I am calling Breaking Broken English. The idea that I am trying to work with is about « breaking ». What a « break » is, what a « break » can be.
The theoritical idea that I am trying to think about in relation to language and translation is around the concept of « breaking ».»
Littérature québécoise d’expression arabe, défis et perspectives
Salah Beddiari aborde les défis de la littérature écrite en langue arabe à Montréal, la place que prend celle-ci et les perspectives de diffusion et de distribution de cette littérature au Québec.
Traduire sur un coup de cœur
Dans le cadre de cette communication, Mona Latif-Ghattas rapporte son expérience de traduction d’oeuvres arabes et, plus précisément, égyptiennes.
Les défis sociaux de traduire l’Arabe au Québec
«La subalternité des minorités au Québec est d’abord et avant tout dans leurs voix ou, plutôt, dans leur mutisme. Le fait de traduire la littérature arabe pour traduire la diversité du monde arabe ou d’arabiser la littérature québécoise, s’il en est, constitue des activités nobles dont on peut saluer l’initiative.
Cependant, compte tenu des défis sociaux qui grèvent la société québécoise, ces activités – tout aussi défendables les unes que les autres – demeurent à mes yeux quelque peu élitistes et peu représentatives des besoins vitaux pour développer un véritable sentiment d’appartenance auprès des immigrants et de tous ceux qui se sentent étrangers bien que citoyens depuis un temps déjà.»
Sortir du monolinguisme
«Je pense que l’enjeu de traduire de l’arabe au français ici est plus qu’un enjeu linguistique. Il y a, derrière cela, tout un imaginaire qu’on est en train de faire exister. Ce qui est intéressant, c’est qu’il y a comme une espèce d’inversement du rapport à l’autre.»
Le rôle et les défis du monde de l’édition
Dans le cadre de cette communication, Linda Leith rapporte ses expériences au sein de l’industrie de la traduction et l’édition.