Colloque, 26 août 2016
L’imaginaire du nucléaire dans l’art contemporain japonais: la hantise du champignon atomique
![couverture](/_next/image?url=https%3A%2F%2Fwp.oic.uqam.ca%2Fwp-content%2Fuploads%2F2016%2F08%2Fkandinsky_-_auf_weiss_ii_1-scaled.jpg&w=256&q=75)
«L’imaginaire du nucléaire nait de l’image du champignon atomique.
C’est ce dernier qui préfigure l’ère atomique et c’est de lui que découlent les autres imaginaires du nucléaire (post-apocalyptique, mutations génétiques, etc.). Ces imaginaires se sont formés en réponse à l’apparition du champignon atomique dans la culture visuelle.
Le champignon atomique est devenu un méta-symbole du spectacle nucléaire, selon John O’Brian dans sa conférence intitulée Representing the Nuclear Imaginary.»
Amandine Davre est étudiante au doctorat en histoire de l’art à l’Université de Montréal. Elle travaille sur l’invisibilité des radiations dans la photographie japonaise contemporaine.
Complément visuel à la communication
(Quelques photographies / oeuvres afin d’exemplifier les propos d’Amandine Davre.)
À gauche, champignon atomique sur Hiroshima. Photographie prise par Georges R. Caron le 6 août 1945.
À droite, champignon atomique au-dessus de Nagasaki. Photographie prise par Charles Levy le 9 août 1945.
(Credit : Caron, Georges R. / Levy, Charles)
Murakami, Takashi. 1999. Super nova. Acrylique sur canevas. 300 x 1050 cm. San Francisco Museum of Modern Art
(Credit : Murakami, Takashi / San Francisco Museum of Modern Art)
Makoto, Aida. 2001. Blender. Acrylique sur canevas. 290 x 210.5 cm
(Credit : Makoto, Aida)