Colloque, 20 mai 2015

L’autobiographie comme sport de combat chez Pierre Bergounioux

Mathilde Barraband
couverture
Politique de l’autobiographie: engagements et subjectivités, événement organisé par Jean-François Hamel, Barbara Havercroft et Julien Lefort-Favreau

Il existe certainement un point tournant dans l’oeuvre de Pierre Bergounioux qui se joue à la charnière des années 90 où l’écrivain se détache du moment et se tourne résolument vers l’écriture de soi. Si jusqu’alors un livre sous-titré «roman» paraissait sous son nom tous les ans, ce sont désormais jusqu’à quatre volumes qui paraîtront chaque année et qui prendront la forme de brefs récits méditatifs, mais aussi de réflexions sur les oeuvres littéraires ou artistiques, d’hommages, d’entretiens ou encore de notes tenues quotidiennement et recueillies en carnets. Certains titres relèvent de formes autobiographiques plus canoniques.

Mathilde Barraband est chercheure régulière à FIGURA, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire. Elle est professeure agrégée à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Directrice du laboratoire de recherche «L’art en procès», qui réunit littéraires, linguistes et juristes, elle consacre ses travaux aux rapports entre art et droit, à l’histoire littéraire du contemporain et à la réception du corpus contemporain par l’université.

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