Colloque, 25 mai 2016
Lacan, la mante et le rat: Apologue pour l’imagination de l’angoisse
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«Ce que je vous présente dans cette communication est un morceau d’un travail en cours qui implique toute une lecture sur le recours de l’imagination dans l’invention d’une pensée théorique, c’est-à-dire qu’il y a en psychanalyse, comme ailleurs, un imaginaire de la théorie.
Un imaginaire où certaines images se sont imposées, à Freud, à Lacan, des images qui se sont imposées, non pas tant pour illustrer quelque chose que la pensée aurait déjà compris, mais parce que dans telle ou telle image, il y a quelque chose qu’il s’agit de déplier, un peu comme le fait Freud devant le Moïse de Michel-Ange, par exemple.
Or, ce qui m’apparait intéressant, c’est que, chaque fois, ça implique une certaine conception de l’image, un certain rapport à la chose visuelle et une certaine conception de ce que pourrait être ce que j’appelle une imagination critique.»
Alexis Lussier est professeur au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal et chercheur à Figura. Son enseignement et ses principaux champs de recherche portent sur le regard et les images, dans l’optique de la littérature et du cinéma ; sur les relations entre littérature et perversion, scène d’écriture et scène fantasmatique, angoisse et obsession. Ses travaux ont été publiés dans différentes revues spécialisées dont Essaim, Cygne noir, Le Coq-Héron, Études françaises, Voix et images et Trafic. Depuis quelques années, il propose un retour à l’invention théorique de la «névrose obsessionnelle» en tant qu’elle implique, chez Freud et Lacan, une relecture de la modernité.