Colloque, 3 mai 2017
La totalité: fantasmes et déconvenues anticipatoires chez Jean-Charles Harvey et François Hertel
«Ma communication s’attardera à traquer chez François Harvey les fantasmes et déconvenues de l’anticipation dans son recueil L’homme qui va. Cette lecture va s’accompagner en mineure d’une lecture du recueil Monde chimérique de François Hertel paru en 1940. Ce dernier recueil oppose le réalisme français à la féérie anglaise et il s’organise sur un nœud conflictuel qui est semblable à celui que l’on trouve chez Harvey qui exhibe une nette préférence pour la féérie contre le réalisme, pour l’anglais contre le français. […]
Entre le passé et le futur comme progrès, entre le réel et la féérie, la nature et la culture, un nœud conflictuel, le même, prend place dans les œuvres d’Harvey et Hertel.
Je travaillerai à en expliciter les tenants et les aboutissants, un peu mécaniquement sans doute, en me penchant sur ce que permet le motif anticipatoire dans ces textes.»