Colloque, 25 avril 2014

«Là où est le pouvoir, les mots passent invisibles»: la communauté interprétative de Jean Paulhan

Laurence Côté-Fournier
couverture
L’imaginaire contemporain. Figures, mythes et images, événement organisé par le Centre de recherche sur le texte et l'imaginaire Figura

Les réflexions de Jean Paulhan sur la rhétorique et les lieux communs, présentes dans l’ensemble de son œuvre mais plus particulièrement dans Les Fleurs de Tarbes ou la terreur dans les Lettres, ouvrent sur une pensée de la lecture tout autant que de l’écriture, bien que cette dernière perspective d’analyse ait le plus souvent été préférée par la critique. Nous chercherons à mettre au jour la politique de la lecture disséminée dans les écrits de Paulhan, localisée dans ses réflexions sur le geste interprétatif et son lien avec le sens commun, en analysant de quelle manière ses propositions unissent langage, littérature, communauté et jeux de pouvoir. Nous décortiquerons du même souffle le rôle de la rhétorique, art qui requiert une prise en compte de l’auditoire, comme point de jonction entre écriture et lecture, en ouvrant vers des théories contemporaines de la rhétorique et de la lecture.

Laurence Côté-Fournier est candidate au doctorat à l’Université du Québec à Montréal et travaille sur l’imaginaire politique et poétique de la rhétorique dans les œuvres de Michel Leiris, Jean Paulhan et Francis Ponge. En plus d’avoir été membre du comité de rédaction de la revue Salon Double, pour laquelle elle a écrit de nombreux articles, elle a publié des essais dans Nouveau Projet, Pop-en-stock et codirigé le cahier ReMix «Un malaise américain: variations sur un présent irrésolu» pour l’OIC. Elle collabore régulièrement au cahier critique de la revue Liberté.

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