Journée d'étude, 16 mars 2018

Où est passé le roman policier? Disparition et saturation chez Jean Echenoz

Maxime Decout
couverture
L’absence chez Jean Echenoz, événement organisé par Sara Bédard-Goulet et Olivier Parenteau

«On le sait, chez Echenoz, les gens et les objets ont une propension assez hors du commun à s’égarer, à disparaître et à s’évaporer. Ce qu’on constate, c’est que ces disparitions suscitent la plupart du temps des enquêtes et sont donc l’un des moteurs narratifs privilégiés. Mais en même temps, l’intrigue, bien qu’elle revête les apparences du polar dans un certain nombre de textes, ne parvient pas vraiment à adhérer aux schémas attendus du roman policier. De sorte que ce qui disparaît est non seulement un certain nombre de personnages et d’objets, mais aussi de codes du roman policier tout comme le savoir qui devrait résulter de l’investigation. De ce fait, si ces récits ont bien comme point de départ des disparitions, on peut se demander si l’impossibilité de les raconter n’est pas aussi ce que raconte à sa manière Echenoz.»

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