Journée d'étude, 8 novembre 2018
Des voix qui s’élèvent
La journée d’étude Des voix qui s’élèvent s’est déroulée le 8 novembre 2018 dans la salle de la reconnaissance, Pavillon Athanase-David à l’Université du Québec à Montréal. Elle a été organisée par le Département d’histoire de l’art de l’UQAM dans le cadre de l’exposition Soulèvements présentée à la Galerie de l’UQAM.
Journée d’étude en français, avec traduction simultanée en Langue des signes québécoise (LSQ)
Les voix s’élèvent pour briser le silence, témoigner, prendre position, manifester, créer du vacarme, réclamer l’écoute. C’est ainsi que des paroles deviennent audibles, des images visibles et que des gestes se déploient, ouvrant des espaces pour l’insoumission collective, l’agitation, la révolte ou le dialogue.
Des voix qui s’élèvent est une journée d’étude transdisciplinaire qui vise à présenter des recherches et des créations sous le thème de la prise de parole, ainsi que des témoignages d’artistes, des militantes et militants dont les œuvres et les actions provoquent soulèvements et revirements sociaux. Les présentations prendront la forme de conférences, de tables rondes et de performances, et toucheront à une multitude d’enjeux incluant les oppressions, la marginalisation sociale, les exclusions de l’histoire et les blessures mémorielles.
La première séance «Témoignages, oralités, visualités» était animée par Thérèse St-Gelais et Marie Fraser et rassemblait les interventions de Martine Chartrand, artiste et cinéaste; Marie-Josée Saint-Pierre, réalisatrice indépendante, professeure au Collège Inter-Dec et doctorante en Études et pratiques des arts (UQAM); Pattie O’Green, auteure; et Véronique Leduc, professeure au Département de communication sociale et publique (UQAM).
Comment paroles et images sont-elles mobilisées pour éveiller des prises de conscience engagées? Réunissant des voix qui, ensemble, sont représentatives d’un regard critique et intersectionnel sur les pratiques créatrices et les savoirs normés, cette table ronde met de l’avant les témoignages d’artistes et de chercheures qui expriment comment l’investissement dont elles font preuve intervient autant dans le milieu littéraire, du cinéma d’animation, des arts visuels, de l’enseignement que de l’horticulture.
La deuxième séance «Vivre ensemble et artivisme» était animée par Edith-Anne Pageot et rassemblait les interventions de Hannah Claus, artiste; Cynthia Hammond, codirectrice du Centre d’histoire orale et de récits numérisés (COHDS); Camille Larivée, coordinatrice du Projet Tiohtià:ke, Aboriginal Curatorial Collective/Collectif des Commissaires Autochtones (ACC-CCA) et fondatrice du collectif Les Voix Insoumises/Unceded Voices; et Ève Lamoureux, professeure au Département d’histoire de l’art (UQAM).
Les controverses récentes autour de la notion d’appropriation par la représentation nous invitent à nous interroger sur le rôle des démarches artistiques associées à «l’artivisme» dans la construction du vivre-ensemble. Comment les formes d’artivisme se développant dans l’espace public (la rue, l’école, le quartier…) réinventent-elles les modes de protestation? De quelles manières l’ancrage dans des espaces locaux et publics permet-il (ou non) de donner voix aux groupes minorisés ou racisés? Le vivre-ensemble implique-t-il, aujourd’hui, un renouveau de la notion de bien commun? En quoi la posture de l’artivisme participe-t-elle à ce renouvèlement? Les participantes à cette table ronde ont été invitées à réfléchir à ces questions à partir de leurs expériences de commissariat, de recherche et de création.
La table ronde «Dire, montrer, occuper», animée par Dominic Hardy, aborde à travers des exemples puisés dans les vécus très récents de quatre sociétés (la récente campagne électorale au Québec, le détournement de la présidence des États-Unis depuis 2016, des manifestations contre l’état Russe depuis 2004, celles de mai 2018 en France), les aventures sans cesse renouvelées et souvent difficiles de la prise de parole publique. Violentée, en proie des tensions qui paraissent irrémédiables, cette prise de parole – signalée par le dire, par le voir, par la mobilisation du corps (individuel, collectif), par le regard – se confronte aux restrictions, aux retournements et aux détournements, voire jusqu’aux interdictions qui signalent leur manipulation, à sens et à contresens, dans et par le politique. Comment faire en sorte que le dire s’affranchisse de l’interdire, que montrer soit un des moyens de cette échappée, qu’occuper puisse en fin de compte être un moyen d’inviter la parole, l’image, le geste, à s’inscrire au-delà des usages circonstanciels et bien trop circonscrits qu’on en fait dans l’espace public? Comment faire ressortir plutôt ce en quoi image, parole, geste nous parviennent, déjà enrichi des sens pléthoriques que leur confient la mémoire humaine, historique parfois, qui en troublent la lecture trop restreinte? Les quatre études de cas présentées dans cette table ronde prennent chacune comme point de départ des formes d’intervention qui mettent en scène des stratégies artistiques et politiques qui nous rappellent tout le potentiel d’un tel dépassement.
Avec la participation de Maxime Boidy, maitre de conférences en études visuelles, Université Paris-Est; Clément de Gaulejac, artiste et chargé de cours à l’École des arts visuels et médiatiques, UQAM; Ersy Contogouris, professeure adjointe au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques, Université de Montréal; et Maria Silina, professeure associée au Département d’histoire de l’art, UQAM.
La quatrième séance, «Visibilité, images et médias sociaux», était animée par Vincent Lavoie et rassemblait les interventions de Julie Ravary-Pilon, chercheuse postdoctorale à l’Institut de recherches et d’études féministes (IREF); Philippe de Grosbois, professeur de sociologie, Collège Ahuntsic; Mélanie Millette, professeure au Département de communication sociale et publique, UQAM, et membre du LabCMO; et Joanne Lalonde, professeure au Département d’histoire de l’art, UQAM, et directrice adjointe du Laboratoire NT2.
L’Internet est-il le creuset d’une nouvelle forme d’expression militante? Du «slacktivisme» – ce militantisme de salon opérant à coup de «likes» – à l’engagement coopératif et déhiérarchisé de l’activisme Web, les avis sont partagés sur la question de l’efficience politique des indignations en ligne. Participation citoyenne, formation de contre-publics, quête de visibilité ou d’invisibilité, archivage des actions collectives, gestes artistiques de résistance ou sousveillance, tels sont les thèmes que les intervenant.e.s de cette table-ronde aborderont à partir d’images ou d’enjeux de représentativité particuliers.
Notez que l’archive audio de la présentation de Julie Ravary-Pilon n’est pas disponible.
Crédit de l’image: Marie-Josée Saint-Pierre, Passages, 2008, image tirée du film d’animation.
Communications de l’événement
Témoignages, oralités, visualités: communication de Martine Chartrand
Martine Chartrand est une artiste visuelle et cinéaste d’animation québécoise d’origine haïtienne. Elle détient un baccalauréat en arts visuels de l’Université Concordia, et un certificat en enseignement des arts de l’UQAM. Elle a réalisé TV Tango, Âme noire (Ours d’or de Berlin du meilleur court métrage, 2001) et MacPherson (Grand prix du meilleur court métrage et Prix du meilleur court métrage canadien au Festival des films du monde, 2012). Elle enseigne des classes de maitre et des ateliers d’animation en peinture sur verre dans les collèges et les universités. martinechartrand.net
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Témoignages, oralités, visualités: communication de Marie-Josée Saint-Pierre
Marie-Josée Saint-Pierre fonde en 2004 la société indépendante MJSTP Films Inc. au sein de laquelle elle produit ses propres films à la jonction du documentaire et du cinéma d’animation. Au fil de ses créations originales, deux grands thèmes se dégagent: la maternité et la création artistique. Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes, Jutra (2014) a raflé trois prix canadiens prestigieux (Gémeaux, Jutra et Prix Écrans canadiens). Au cours de sa carrière, son travail cinématographique a remporté plus de 55 prix internationaux. Diplômée de l’Université Concordia (BFA Film Animation et MFA Film Production), elle est doctorante en Études et pratiques des arts à l’UQAM et récipiendaire de la bourse d’études Vanier pour les cycles supérieurs. Sa thèse de recherche s’intitule «Cinéma d’animation et féminismes: l’influence des conditions de création des réalisatrices de l’Office national du film du Canada dans leurs œuvres (1970-1979)». Elle enseigne le langage cinématographique et l’imagerie digitale au Collège Inter-Dec. mjstpfilms.com
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Témoignages, oralités, visualités: communication de Pattie O’Green
Pattie O’Green est l’extension identitaire d’une intello émotive qui se prend pour une cowgirl! Blogueuse-cueilleuse, fille cosmique, horticultrice (diplôme d’études professionnelles et attestation de spécialisation professionnelle), Docteure ès arts (UQAM), historienne de l’art (Agence Topo), Kundalini witch (Equilibrium Yoga), elle est l’auteure de Mettre la hache: slam-western sur l’inceste (Remue-ménage, 2015). patty0green.wordpress.com
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Témoignages, oralités, visualités: communication de Véronique Leduc
Artiste et chercheure engagée, première professeure d’université sourde au Québec, Véro Leduc enseigne au programme d’action culturelle de l’UQAM. Ce programme forme des professionnel·les capables de concevoir des actions culturelles et de promouvoir à la fois la démocratisation de la culture et la démocratie culturelle. Chercheure associée à divers partenariats de recherche, ses projets et ses pratiques s’articulent à travers des démarches de recherche-création et des perspectives critiques, féministes, queers, intersectionnelles, crip (handicapées) et sourdes. Ses recherches actuelles portent sur les pratiques artistiques des personnes sourdes et handicapées au Canada, la musique sourde et l’accessibilité culturelle.
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Vivre ensemble et artivisme: communication de Hannah Claus
Hannah Claus est une artiste visuelle de descendance anglaise et Kanien’kehá:ka [Mohawk]. Elle vit et travaille à Tioh’tià:ke [Montréal] où elle a complété une maitrise en beaux-arts de l’Université Concordia en 2004. Dans sa pratique, Claus crée des œuvres qui expriment les complexes relations et/ou problématiques issues du colonialisme en priorisant une perspective autochtone et Haudenosaunee [Iroquoise]. Ses installations se trouvent, entre autres, dans les collections du Musée des beaux-arts du Canada, de la Banque d’art du Conseil des arts du Canada, de la Ville de Montréal et du Ministère des Affaires mondiales Canada. Depuis 6 ans, elle enseigne à temps partiel au Collège Kiuna à Odanak. Elle vient de terminer un mandat de cinq ans au conseil d’administration du Collectif des commissaires autochtones, et siège actuellement au Conseil des arts de Montréal avec le but de développer un programme pour les arts autochtones. Claus est membre de la communauté Tyendinaga – Mohawks of the Bay of Quinte en Ontario. hannahclaus.net
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Vivre ensemble et artivisme: communication de Cynthia Hammond
La recherche-création de Cynthia Imogen Hammond s’intéresse aux connaissances et à l’agentivité inattendues au sein de la ville. Par son travail artistique et l’art de la narration, Cynthia tente de rendre visibles le rôle des femmes, des ainé·e·s, des animaux et même de la vie végétale dans la formation des environnements urbains. Sa pratique interdisciplinaire et in situ explore le droit à la ville à travers le regard de ceux et celles qui y vivent. Son travail implique des partenariats université-communauté et entraine souvent un art public collaboratif. Cynthia est professeure d’histoire de l’art à l’Université Concordia où elle codirige le Centre d’histoire orale et de récits numérisés.
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Vivre ensemble et artivisme: communication de Camille Larivée
Camille Larivée détient un baccalauréat en histoire de l’art et un certificat en études féministes de l’UQAM. Elle est une street artiste, organisatrice de projet d’art communautaire et elle a été coordonnatrice pour plusieurs projets dans le milieu culturel à Montréal. Elle a collaboré entre autres avec le RÉSEAU pour la stratégie urbaine de la communauté autochtone de Montréal, le Projet Square Cabot, l’Alliance des arts médiatiques indépendants et la Coalition nationale des arts médiatiques autochtones. En 2014, elle a fondé le collectif Unceded Voices/Les Voix Insoumises, une convergence qui travaille sur l’invisibilité des femmes artistes et muralistes autochtones et de couleur, 2Spirit et Queer, dans l’espace urbain montréalais.
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Vivre ensemble et artivisme: communication d’Ève Lamoureux
Ève Lamoureux est professeure au Département d’histoire de l’art de l’Université du Québec à Montréal. Ayant comme thème général le rôle social et politique de l’art, ses recherches se concentrent sur trois principaux enjeux : l’art engagé et ses modalités actuelles en arts visuels, les arts communautaires et la médiation culturelle. Elle est membre du Centre de recherche Cultures – Arts – Sociétés (CELAT). Elle est l’auteure, notamment, du livre Art et politique : nouvelles formes d’engagement artistique au Québec, publié chez Écosociété en 2009.
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Dire, montrer, occuper: communication de Maxime Boidy
Maxime Boidy est maitre de conférences en études visuelles à l’Université Paris-Est à Marne-la-Vallée (LISAA – EA 4120) et chercheur associé au LabToP – CRESPPA (UMR 7217 – Université Paris 8). Ses recherches portent notamment sur l’histoire intellectuelle des savoirs visuels, l’iconographie politique et les esthétiques de la représentation. Il a récemment préfacé et coordonné la réédition de Techniques de l’observateur: Vision et modernité au 19e siècle de Jonathan Crary (Éditions Dehors, 2016) et publié Les Études visuelles (Presses Universitaires de Vincennes, 2017).
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Dire, montrer, occuper: communication de Clément de Gaulejac
Clément de Gaulejac est artiste, auteur et illustrateur. Son travail d’artiste a été exposé à Vox, Centre de l’image contemporaine (Les Naufrageurs, 2015), à Axenéo7 (Monuments aux morts de la Liberté, 2015) ainsi qu’au Centre des arts actuels Skol (Motifs raisonnables, 2013). Aux éditions Le Quartanier, il a publié Les artistes (2017), Grande école (2012) ainsi que Le livre noir de l’art conceptuel (2011). À la Mauvaise tête, il a publié Les cordons de la bourse (2014) et Tailleurs d’histoires (2015). Comme illustrateur, il collabore régulièrement avec les revues Liberté et Spirale. Depuis 2012, on a vu circuler, dans la rue ou sur les réseaux sociaux, les affiches de son blogue L’eau tiède. Enfin, en 2017, il a soutenu une thèse de doctorat en Études et pratiques des arts intitulée «Tu vois ce que je veux dire? Illustrations, métaphores et autres images qui parlent.» calculmental.org
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Dire, montrer, occuper: communication d’Ersy Contogouris
Les recherches d’Ersy Contogouris portent sur l’histoire de l’art des 18e et 19e siècles, ainsi que sur l’histoire de la caricature et de la satire graphique, qu’elle étudie notamment sous un angle féministe et queer. Parmi ses publications les plus récentes, un article sur la représentation des femmes dans les affiches de magie dans Illusions. L’art de la magie, dirigé par Marc Choko (2016) et un article sur une caricature de James Gillray dans l’ouvrage collectif L’image railleuse dirigé par Dominic Hardy, Frédérique Desbuissons et Laurent Baridon. Elle publiait cette année le livre Emma Hamilton and Late Eighteenth-Century European Art: Agency, Performance, and Representation aux éditions Routledge.
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Dire, montrer, occuper: communication de Maria Silina
Maria Silina est titulaire d’un doctorat en histoire de l’art. En 2014, elle a obtenu une bourse Banting-CRSH. Depuis 2016, elle est professeure associée au Département d’histoire de l’art de l’UQAM. Elle est auteure d’un livre sur l’art public en Russie soviétique, paru en russe en 2014, ainsi que de plusieurs articles parus dans des revues internationales – RACAR, Musées et Culture, etc. Elle travaille présentement à un manuscrit intitulé La nouvelle théorie de l’art sur l’accrochage: formalisme, esthétique psychologique et sociologie de l’art dans les musées soviétiques des années 1920 et 1930, un projet subventionné par la Fondation V-A-C.
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Visibilité, images et médias sociaux: communication de Philippe de Grosbois
Philippe de Grosbois s’intéresse aux médias, aux technologies informatiques et numériques, aux idéologies et aux mouvements sociaux. En 2014, il a collaboré à l’ouvrage Un printemps rouge et noir en écrivant avec Geneviève Côté l’article «À qui le web? Médias sociaux et mobilisations du printemps 2012». Il a récemment publié un livre intitulé Les batailles d’Internet. Assauts et résistances à l’ère du capitalisme numérique (Écosociété, 2018). Il se préoccupe particulièrement des enjeux de démocratie et de justice autour de l’informatique et du numérique.
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Visibilité, images et médias sociaux: communication de Mélanie Millette
Les recherches de Mélanie Millette portent sur les usages politiques et culturels des médias sociaux, plus particulièrement sur les enjeux de visibilité et de participation citoyenne pour les personnes en posture minoritaire ou marginalisée. Elle développe actuellement trois principaux filons de recherche. D’abord, elle étudie la visibilité et l’invisibilité médiatique des personnes LGBTQ+, afin de saisir le rapport à la puissance d’agir qui peut en résulter. Elle s’intéresse également à la participation politique en ligne, spécialement chez les jeunes et chez les femmes, et au rôle des usages médiatiques ordinaires dans l’engagement civique des personnes. Troisièmement, elle réfléchit aux enjeux éthiques de la méthodologie, des méthodes et des données numériques à l’aune d’approches féministes et intersectionnelles.
Visibilité, images et médias sociaux: communication de Joanne Lalonde
Les recherches de Joanne Lalonde portent sur l’art numérique. Elle s’intéresse également aux méthodologies de la recherche sur les pratiques artistiques émergentes. Elle a publié deux essais sur la culture hypermédiatique, Le performatif du Web (La Chambre Blanche, 2010), L’Abécédaire du Web (Presses de l’Université du Québec, 2012) et conçu l’exposition en ligne du même nom. Elle a été co-commissaire de l’exposition Uchronia What if? pour le #HyperPavilion, dédié à l’art post-internet, à la Biennale de Venise 2017.
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