Journée d'étude, 16 mars 2018

D’un topos impossible à l’utopie: réflexion sur l’absence spatiale dans l’oeuvre de Jean Echenoz

Émilie Ieven
couverture
L’absence chez Jean Echenoz, événement organisé par Sara Bédard-Goulet et Olivier Parenteau

«J’ai décidé de réfléchir à l’absence à partir de deux constants, deux constats qu’on ne peut manquer d’établir lorsqu’on fréquente l’œuvre d’Echenoz et ce sont deux constats qui sont régulièrement rappelés par la critique.

Le premier est que Jean Echenoz fait partie de ces auteurs qui font de la vie quotidienne un matériau romanesque à part entière. On peut le considérer de ce point de vue comme le successeur de Perec dont les écrits font une large place à l’infra-ordinaire, c’est-à-dire “ce qui se passe chaque jour et qui revient chaque jour, le banal, le quotidien, l’évident, le commun, l’ordinaire, l’infra-ordinaire, le bruit de fond, l’habituel”.

Le second constat, c’est que Jean Echenoz est un cartographe et que rares sont les régions du globe qui n’apparaissent pas sous sa plume. L’Europe, l’Asie, l’Amérique latine, le Pôle Nord et même la Voie lactée accueillent les intrigues du romancier et son œuvre est marquée par un foisonnement de mouvements dans l’espace.»

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