Journée d'étude, 26 avril 2016

Vivre derrière les murs ou comment échafauder son autodestruction

Raphaëlle Guillois-Cardinal
couverture
Artisans du désastre: figures et formes de la destruction dans le roman français et québécois contemporains, événement organisé par Jean-François Chassay et Marie-Hélène Voyer

«La littérature contemporaine met en scène bon nombre de personnages, qui a défaut de prendre la fuite ou de poser des gestes séditieux pour marquer leur sentiment de rupture avec le monde, se tournent du côté de l’autodestruction.

Dès lors, ils demeurent étrangers à ce qui les entoure, complètement repliés sur eux-mêmes et font de leur autodestruction leur propre spectacle.

Chez certains de ces personnages, ce repli sur soi s’accompagne d’une perception particulière de l’espace: ils vivent dans un espace emmuré.

C’est du moins ce qui a retenu mon attention dans les trois romans dont je vais vous parler aujourd’hui, Dawson Kid de Simon Girard, Les murs d’Olivia Tapiero et Chambres noires de Nicholas Charrette.»

Appuyée par le Fonds de recherche du Québec (FRQSC) et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH), Raphaëlle Guillois-Cardinal a terminé sa maîtrise en lettres en décembre 2013, sous la direction du professeur Nicolas Xanthos. Son mémoire s’intitule «En périphérie de l’intelligible: cognition, action et affects chez les personnages-narrateurs de Christian Oster». Engagée comme assistante de recherche dans l’équipe du RANX pour le projet «Agir, percevoir et narrer en déphasage: les personnages déconnectés comme indicateurs des enjeux contemporains de la narrativité» (CRSH Savoir 2012-2016), Raphaëlle songe maintenant à poursuivre ses études au doctorat.

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