Conférence-atelier ethnocritique avec Marie-Christine Vinson. La fascination du monde des oralités et le malheur dans «Graziella» de Lamartine

Dans le cadre des séminaires «Ethnocritique du récit de malheur(s) au XIXe siècle» (Université de Montréal) et «Littératures et oralités» du Master Lettres (Metz, Université de Lorraine), Marie-Christine Vinson a prononcé, le 5 novembre 2020, une conférence en ethnocritique ayant pour titre «La fascination du monde des oralités et le malheur dans Graziella de Lamartine».

Marie-Christine Vinson pose l’hypothèse que «Graziella» de Lamartine «est structuré par le tuilage de trois grandes séquences dont les dominantes dessinent le mouvement même de l’histoire et le destin particulier des personnages», c’est-à-dire «la coexistence des cultures écrites et orales», «la tentation d’un continuum entre monde des oralités et monde des écrits» et «la belligérance fatale entre deux univers».

Maitresse de conférence en langue et littérature française à l’INSPÉ – l’Université de Lorraine, Marie-Christine Vinson est membre du Centre de recherche sur les médiations (communication, langue, art, culture). Ses thématiques de recherche portent sur l’ethnocritique de la littérature, la littérature de jeunesse, les pratiques de lecteurs et les médiations littéraires.  Elle a publié des articles dans des revues comme Romantisme, Les Cahiers de Littérature orale, Pratiques, Ethnologie française, Les cahiers Naturalistes, La revue d’Histoire littéraire de la France, Les cahiers ReMix (Montréal), la revue Captures (Montréal)… Certains de ces travaux sont également parus dans la collection des Cahiers Figura (Montréal), dans la collection EthnocritiqueS des PUN-Edulor (Nancy).