Conférence, 13 mars 2015

Les absentes

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Le 13 mars 2015, dans le cadre du séminaire La sémiologie tardive dirigé par Sylvano Santini et le programme de recherche RADICAL, Martine Delvaux, professeure au Département d’études littéraires de l’UQAM, a prononcé une conférence intitulée «Les absentes».

«Pour le dire avec la philosophe Françoise Collin, les hommes et les femmes ne vivent pas leur spécificité culturelle de la même manière: celle des hommes trouvent à s’identifier sans traumatisme majeur avec la culture dominante qu’elle investit et qui la cautionne de son pouvoir; celle des femmes est liée à la marginalité et à la dépendance. La conjugaison du monde au masculin qui toujours l’emporte n’est pas une chose innocente à déléguer aux immortels de l’Académie française. C’est quelque chose comme un meurtre. Comme quand on demande à Gilles Deleuze s’il croit à la mort de la philosophie ou de la littérature et qu’il répond: Y’a pas de morts, y’a que des assassinats.»

Martine Delvaux est chercheure régulière à FIGURA, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire. Elle est professeure au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Elle a publié des essais (Femmes psychiatrisées, femmes rebelles et Histoires de fantômes), et des romans, dont C’est quand le bonheur? (2007), Rose amer (2009) et Les Cascadeurs de l’amour n’ont pas droit au doublage (2012), aux éditions Héliotrope. Elle a aussi publié Les filles en série: Des Barbies aux Pussy Riot en 2013 aux éditions du Remue-ménage.

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