Conférence, 24 mars 2016

Langage de la colonisation

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Dans le cadre du chantier de recherche «Traduire les humanités», dirigé par Pier-Pascale Boulanger (Université Concordia) et Karina Chagnon (UQAM), s’est déroulé le 24 mars 2016 un atelier intitulé «Le langage de la colonisation», rassemblant Dalie Giroux (Pensée politique, Université d’Ottawa) et Jean Morisset (Géographie, UQAM).

Ce deuxième atelier du chantier de recherche «Traduire les humanités» a pour but de travailler sur une hypothèse de Jean Morisset selon laquelle l’État colonial canadien se pense d’abord en anglais, jamais en français ni dans les langues autochtones. Les conséquences de cette colonisation linguistique sont nombreuses: toute politique publique en dehors de la langue anglaise ne peut se formuler qu’en traduction, et donc jamais en termes d’originalité. Comment dès lors penser l’apport du français et des langues autochtones dans la politique canadienne? Comment penser la condition traductive des langues présentes sur le territoire avant la Conquête?

L’atelier a eu lieu dans le cadre du séminaire de maîtrise en traductologie Contextes sociopolitiques de la traduction, enseigné par René Lemieux.

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