Le vendredi 13 octobre 2017 a eu lieu la sixième séance du séminaire du Centre de recherche Figura, séminaire intitulé Narrations contemporaines: poétique, parcours et pratiques.
Le séminaire Figura – Narrations contemporaines: poétique, parcours et pratiques – se propose d’interroger les formes de narrations contemporaines sans pour autant tourner le dos aux procédés narratifs plus classiques. Mais force est d’admettre que les nouvelles technologies et nouveaux médias et les formes d’écriture et de lecture qui s’y rapportent, opèrent sur les narrations des changements radicaux qui ordonnent autrement notre manière d’envisager les récits. Ces configurations fictionnelles inaugurent des postures esthétiques inédites qui imposent le renouvèlement des positions critiques. Par le biais de la question spécifique de la narration, ce sont ces nouveaux objets d’études que le séminaire se propose d’explorer.
Cette sixième séance, Cinéfiction, accueille Sylvano Santini (UQAM), pour une présentation intitulée «Imaginer une suite, développer des possibles. La tentation du remake en littérature», et Sara Bédard-Goulet (UQAM), pour une présentation intitulée «Usages du cinéma dans Les Grandes blondes de Jean Echenoz».
Communications de l’événement
Imaginer une suite, développer des possibles. La tentation du remake en littérature
Sylvano Santini nous offre, dans cette communication, lecture du roman de Patrick Chatelier, Pas le bon, Pas le truand (2010), un remake littéraire d’une scène de neuf minutes du film de Sergio Leone Le bon, la brute et le truand.
Sylvano Santini présente également dans un premier temps son projet Cinéfiction, et ce qu’il entend par l’expression cinéfiction, ce rapport performatif de la littérature au cinéma.
Usages du cinéma dans «Les Grandes blondes» de Jean Echenoz
Sara Bédard-Goulet s’intéresse dans cette communication à l’image cinématographique telle qu’elle peut être sollicitée dans l’œuvre littéraire et, plus particulièrement, dans le roman Les grandes blondes de Jean Echenoz (1995).
«Cet auteur contemporain français entretient des liens étroits avec le cinéma, que ce soit par le biais de la référence directe à certains films, dont ceux de Hitchcock, ou indirectes à des genres cinématographiques (road movie, film d’aventures, film d’espionnage, etc.), ou à ce que Christine Jérusalem nomme le “métalangage cinématographique” qui transforme le personnage en comédien et l’environnement en décor.»
Complément à la communication