Hors collection, 01/01/2009

L’expérience de l’immensité et l’exiguïté du récit: le désert et la mer dans les nouvelles de Le Clézio

Rachel Bouvet
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Les grands espaces désertiques et marins s’étalent à leur aise dans le roman, un genre qui semble tout à fait approprié pour suggérer l’étendue, mais qu’en est-il de la nouvelle ou du récit bref? De telles immensités peuvent-elles servir de cadre à des récits n’occupant que quelques pages? Afin d’observer comment se déploient les paysages du désert et de la mer, que je considérerai ici comme les deux versants de l’imaginaire de l’immensité chez Le Clézio, j’ai retenu trois nouvelles du recueil Mondo et autres histoires: «Les bergers», «Celui qui n’avait jamais vu la mer» et «Lullaby». Les trois autres nouvelles évoquant le paysage désertique, «La roue d’eau», «Peuple du ciel» et «Trésor» présentent très peu de descriptions et ne donnent pas lieu à une expérience similaire. Quant au récit intitulé «Hasard», son ambiguïté générique exigerait à elle seule une analyse distincte, que je n’aurai pas la place de mener ici. En effet, tout étant beaucoup plus court que les autres romans lecléziens et très différent dans sa forme narrative, il n’en demeure pas moins que la couverture du livre porte l’indication générique «roman» et qu’il fait tout de même plus de 200 pages.

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Cet article est la version préliminaire de l’article publié dans Les Cahiers Le Clézio, n°2 «Contes, nouvelles et romances», 2009, p. 31-45.

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