Introduction à la notion de géopoétique urbaine. La marche flâneuse en milieu urbain

Le 15 septembre 2014, André Carpentier a prononcé, à l’UQAM, une conférence dans le cadre du groupe de recherche-création «Pour une géopoétique urbaine: Hochelaga-Maisonneuve». Il y est question de la démarche de recherche-création d’André Carpentier comme flâneur et de l’importance du carnet de notes pour l’écrivain de la déambulation. Les carnets sont des esquisses par lesquelles l’écrivain cherche la forme de l’écriture, afin de consigner le fugitif.

«Durant ces années de fréquentations de ruelles, il m’est en effet arrivé, de plus en plus souvent, surtout en saison froide, de m’arrêter dans un café pour prendre des notes sur ce que je venais de vivre dans les ruelles… Jusqu’au moment où je me suis rendu compte que je prenais de plus en plus de notes sur les cafés et de moins en moins sur les ruelles.»

André Carpentier est chercheur à FIGURA, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire, il est professeur au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Auteur de romans et de nouvelles dont Gésu Retard (Boréal, 1999), Mendiant de l’infini (Boréal, 2002), Ruelles, jours ouvrables (Boréal, 2005) et Extraits de cafés (Boréal, 2010). Ses travaux de recherche portent sur les théories de la création, la géopoétique, les récits de déambulateurs et de voyageurs ainsi que les genres littéraires suivants: le fantastique, la nouvelle, le journal intime.