De la résistance comme du chiendent: harmoniques de l’épuisement

Dans le cadre de la série de conférences sur littérature contemporaine, Salon Double, Laurance Ouellet-Tremblay a prononcé, le 30 janvier 2013, une conférence ayant pour titre «De la résistance comme du chiendent: harmoniques de l’épuisement».

En cette période post printemps érable, «De la résistance comme du chiendent» réaffirme la nécessité de réfléchir à la question de la résistance, cette fois-ci d’un point de vue esthétique, examinant comment certains recueils de poésie contemporains, placés à la frontière entre incarnation et dessaisissement, nous demandent de penser corps et écriture à l’aune de la notion d’épuisement.

Laurance Ouellet Tremblay est professeure de création littéraire au Département de langue et de littératures françaises depuis 2018. Sa thèse portait sur l’engendrement par la parole chez Hervé Bouchard, Pierre Perrault et Hector de Saint-Denys Garneau, et examinait la manière dont ces poétiques offrent une scène d’apparition à l’altérité de la langue. Ses recherches actuelles se concentrent sur ce qu’elle nomme «la part de scandale» de la parole créatrice, c’est-à-dire l’inévitable aliénation que le langage suppose au cœur de l’invention et avec laquelle l’écrivain.e négocie dans la fabrique de l’écriture. Elle a publié deux recueils de poésie et un récit aux éditions La Peuplade.