Conférence, 26 janvier 2012

Rencontre avec Martine Delvaux: «Les Cascadeurs de l’amour n’ont pas droit au doublage»

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Rencontre entre Julien Lefort-Favreau et  Martine Delvaux au sujet de son roman Les cascadeurs de l’amour n’ont pas droit au doublage, paru en 2012 chez Héliotrope. Cette rencontre a été enregistrée par Alice van der Klei à la librairie Le Port de tête à Montréal,  le 26 janvier 2012.

«Ce que j’avais envie de faire, c’était de raconter dans ses détails les plus précis ce qu’est une peine d’amour et d’en faire l’autopsie dans son détail: comment on vit une peine d’amour, ce qu’on fait, comment on arrive à se séparer du corps qu’on a tant aimé. Ce récit de peine d’amour est en entonnoir et comme il s’agit d’une peine d’amour post-coup-de-foudre, l’idée était de retourner au moment initial, donc au coup de foudre. Finalement, c’est un amour qui devient emprise. C’est une situation de pouvoir qui se déploie entre les deux protagonistes. L’exergue au roman est une citation d’Ovide, qui dit: “l’amour est une sorte de guerre”.»

Martine Delvaux est chercheure régulière à FIGURA, le Centre de recherche sur le texte et l’imaginaire. Elle est professeure au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal. Elle a publié des essais (Femmes psychiatrisées, femmes rebelles et Histoires de fantômes), et des romans, dont C’est quand le bonheur? (2007), Rose amer (2009) et Les Cascadeurs de l’amour n’ont pas droit au doublage (2012), aux éditions Héliotrope. Elle a aussi publié Les filles en série: Des Barbies aux Pussy Riot en 2013 aux éditions du Remue-ménage.

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