Journée d'étude, 13 mai 2019

La profanation de la religion: le dilemme du droit pénal entre culte et culture

Pierre Rainville
couverture
Le théâtre contemporain au tribunal. L’affaire «Golgotha picnic», événement organisé par Mathilde Barraband

Le participant remarque plusieurs paradoxes dans la présente journée d’étude. «Le premier paradoxe consiste a envisagé la répression de l’art,  alors même que l’art est une forme d’expression qui semble, au contraire, s’affranchir naturellement des contraintes. Le deuxième paradoxe consiste à étudier une oeuvre théâtrale blasphématoire et à se pencher sur son sort judiciaire dans un pays qui ne connait pourtant pas d’infraction de blasphème. Le troisième paradoxe consiste à vous entretenir d’une infraction, le blasphème, qui vient tout juste d’être dépénalisé au sein du code criminel canadien. Pourquoi donc vous entrenir d’une infraction désuète et désormais disparue? Quatrième et dernier paradoxe, c’est le paradoxe qui oppose la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et la jurispridence de la Cour suprême du Canada. Alors comment aborder autant de paradoxes et réussir à les résoudre?» C’est par ces remarques que le participant ouvre la conférence inaugurale.

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