Journée d'étude, 27 avril 2015

La perception de l’enfance dans les transpositions en albums illustrés de «La Belle et la Bête»

Andrée-Anne Tardy
couverture
Intermédialité, culture pop et adaptation, événement organisé par Comité étudiant de Figura

C’est ce qui démontre l’importance des adaptations et des réécritures: vous connaissez à peu prêt tous La Belle et la Bête, qui est devenu un classique (on dit des classiques qu’on les connait sans les avoir vraiment lus). Les adaptions et les réécritures sont souvent la première façon, et la seule, par laquelle on entre en contact avec ces oeuvres.

C’est en relisant des versions originales des classiques de littératures jeunesse que j’ai découvert des choses étonnantes: Pinocchio dans l’oeuvre de Collodi est mort durant son histoire, pendu par des brigands. Dans La belle au bois dormant, après s’être mariée avec le prince, dans une deuxième partie du conte souvent oubliée, on apprend que la belle-mère de la belle est une ogresse et va tenter de dévorer ses enfants. On ignore souvent aussi que la Petite Sirène, lorsqu’elle devient humaine, lorsqu’on transforme sa queue de poisson en jambes, marcher devient terriblement souffrant. À la fin du récit, elle ne marie pas le prince, elle doit le tuer avec un poignard, mais le refuse, et c’est ainsi elle qui meurt.

C’est ce qui rend la chose d’autant plus intéressante. Ces classiques ont été adaptés et ces adaptations sont désormais les seules versions maintenant connues. Je vous parlerai, de la transposition en premier, de la perception de l’enfance, de l’album illustré, puis une conclusion rapide sur La belle et la bête.

Andrée-Anne Tardy est étudiante à la maîtrise en littératures francophones et résonances médiatiques à l’Université Concordia.

Type de contenu:
Ce site fait partie de l'outil Encodage.