Journée d'étude, 13 mai 2019

La fiction: une catégorie opératoire pour défendre l’art?

Anna Arzoumanov
couverture
Le théâtre contemporain au tribunal. L’affaire «Golgotha picnic», événement organisé par Mathilde Barraband

«Faut-il protéger davantage la création que les autres formes d’expression? Si oui, comment défend-t-on l’art autrement que par l’argument de l’exception artistique? Cet argument part du présupposé qu’il faut appréhender l’œuvre d’art, et en particulier l’œuvre littéraire, avec des catégories de réception distinctes des autres formes d’expression. On se heurte alors à la question insoluble de la définition de l’art et de ses limites. À en croire les décisions judiciaires des vingt dernières années et un bon nombre de travaux académiques en droit, la fiction serait devenue une catégorie phare pour défendre la création, qui permettrait de juger des créations et de sortir de cette impasse qu’est l’argument de l’exception artistique.» La participante voit dans cette catégorie une possibilité de raccourci entre création et fiction et l’explique à partir de l’affaire Golgotha picnic et, particulièrement, à travers l’évolution de la compréhension et de l’utilisation de la fiction par les deux partis opposés en cour.

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